CcaaS : l’équipe commerciale de Talkdesk France irritée par un article

Talkdesk, un éditeur de logiciel pour centres de contacts et la relation client, irrité par un article de presse dans notre magazine, qu’elle estime incorrect ou mensonger, a tenté de façon inappropriée de faire supprimer celui-ci. 

Au lieu d’user du droit de réponse légal, Giorgio Barone, cadre marketing de l’équipe française de Talkdesk, a porté sur Linkedin de graves accusations contre l’éditeur du magazine En Contact. Évoquant du chantage, Giorgio Barone a indiqué, rêvé que le fait de n’être pas ou plus annonceur dans le magazine aurait notamment provoqué cet article.

Manuel Jacquinet, éditeur d'En Contact, répond : « Je comprends qu’un éditeur de logiciel n’aie pas envie qu’on indique qu’il désinvestit la France, mais notre métier est d'informer. En vingt-trois ans, tout ce que nous avons publié s’est avéré. Un président de la République, Nicolas Sarkozy, s'est fait un jour dérober ses coordonnées personnelles dans le centre de contacts de Canal+. Quand nous l'avons révélé tout le monde est tombé de sa chaise. Mon téléphone a crépité. C'était vrai. De plus, il est étonnant qu’un grand éditeur américain ne fasse pas la distinction entre un droit de réponse, qui lui permet de rétablir sa vérité, et une vengeance digne de cour de récréation.

Nous attendons l'éventuel droit de réponse qui devrait émaner des services juridiques de Talkdesk, apparemment localisés aux Pays-Bas, et que nous leur avons proposé de nous adresser, dès le samedi 25 Mars. Pour finir, et afin que tout soit très clair, un éditeur de software peut désinvestir progressivement sur un marché et demeurer une bonne solution logicielle. »

Selon les informations recueillies, la solution Talkdesk a été choisie en France, depuis deux ans, par April, Backmarket, Bergerat Monnoyeur entre autres. Elle est déployée souvent par des intégrateurs.