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The Aircall story by the founders. Qui se souvient d'Alcatel et de son mythique omni-PCX ?
Dans un récit qui sera publié dans les tous prochains jours, les fondateurs d'Aircall racontent les principales étapes des huit ans de vie de l'entreprise, le Massey-Ferguson* de la téléphonie d'entreprise, si l'on veut reprendre une analogie embarquée souvent par les fondateurs. Les analystes et les fonds d'investissement s'intéressent à trois choses en général : le marché sur lequel une start-up entend améliorer un service, ou disrupter la technologie, la croissance de l'entreprise et l'équipe qui va s'attaquer à l'aventure pour exécuter la promesse. Dénommé Aircall Story, et rédigé presque comme un scénario de film pour Netflix, la quinzaine de pages revient rapidement sur ces 3 items et les principales séquences de l'histoire dont la dernière nouvelle :on a appris ce jour que Aircall, fondée en France avec l'aide du start-up studio eFounders, en 2013, avait dépassé les 100 millions de dollars de revenus récurrents annuel et qu'elle appartenait au club des centaure. Jusqu'à hier, avouons-le, on ne connaissait pas ce club mais gageons qu'il va vite devenir aussi prisé que Chez Castel. Le portier et physionomiste qui en filtre l'accès est un certain BVP, Bessemer Venture Partners, qui vous demandera de produire une courbe pour accéder au Dance Floor. Ces 100 millions de dollars, qui devraient devenir 130 d'ici à fin 2022, sont une bonne nouvelle et une nouveauté tant les start-up sont peu enclines d'habitude à faire preuve de transparence sur leur chiffre d'affaire. “Le segment de clients qui dépasse les 30000 euros de chiffre d'affaire annuel réalisé avec Aircall est en croissance de 100%." indique Jonathan Anguelov, “l'entreprise maintient un plan ambitieux de recrutement, notamment pour son service clients et travaille à un développement d'une solution de speech-to-text qui devrait être opérationnelle fin 2022”. Elle a racheté à cet effet, en 2022, une entreprise israélienne afin de s'attacher les compétences d'ingénieurs rompus à ces technologies (NLP, IA, etc…). Dans Aircall Story, qu'on a pu parcourir, on découvre l'ambition de départ: Re-invent the business phone. Le tarif mensuel proposé aux premiers clients était de 19 dollars par mois. Aircall a gagné et perdu 60% de ses nouveaux clients, la première année, mais l'aventure ne s'est pas arrêtée: The last days of 2015 remains mythical mais grâce à la persévérance de Chalom, un des premiers salariés d'Aircall, l'entreprise parvint à 60000 dollars de revenus moyen mensuel (MRR) cette année-là. Depuis, l'entreprise a grandi, une Aircall Mafia s'est créée, constituée d'anciens salariés qui sont partis créer leur propre entreprise, telles Tania Kefs, Maia Metz etc. La suite à lire dans toutes les bonnes librairies, aussi attendu que Guerre, d'un certain Céline ?
Pour Aircall story, pas d'éditeur, pas de Denoêl ( premier éditeur de Céline) ou Gallimard, mais un fonds d'investissement dénommé Bessemer Venture Partners, qui a publié un schéma comparant les croissances de quelques sociétés tech, lequel démontre que la “traction” d'Aircall est forte. Deux messages forts: la téléphonie d'entreprise dans le cloud, connectée via des API aux autres outils utilisés en entreprise, ça fonctionne. Et le second, plus essentiel encore, la Bourse, l'IPO étant en ligne de mire : ayez confiance, futurs investisseurs. Nous visons le monde entier et avons à cet effet localisé notre siège au Delaware. Le DSI ou CTO qui se pose la question de savoir si Aircall est un bon outil pour créer son centre de contacts ne trouvera pourtant pas de réponse dans Aircall story. On lui conseillera de lire prochainement un certain Bottin du service et de l'expérience client.
C'est à savoir : Si vous êtes amateur d'histoires focalisées sur les plateformes, lisez absolument: Super Gonflée, la bataille Uber, qu'on a beaucoup aimé. L'omni-PCX d'Alcatel a été, fin des années 90, début des années 2000, un standard plutôt évolué et permettant à une PME de commencer à disposer de fonctionnalités de type centre de contacts.
*"We like tractors.They're ugly, they're noisy, they go slow. But they grind and they never stop", extrait de Aircall story.
Photo de Une: Giorgia Naccach (Head of Sales and Business Development chez Diabolocom), en pleine discussion avec Jonathan Anguelov, en septembre 2021 à La Baule, où se tient chaque année Expérience Client French Forum