La Centrale s’emmêle un peu les pinceaux avec son IA, ses bannières publicitaires et son service client
Comme de nombreux acteurs leaders dans leur domaine, La Centrale indique qu’elle va, veut, révolutionner son métier, la vente d’automobiles d’occasion grâce à l’IA. Dirigé par Philippe Chainieux, le site de vente de véhicules d’occasion annonce ce jour en grande pompe le premier assistant de recherche automobile piloté par l'IA, personnalisé. Comme Carrefour avait indiqué le faire dans le retail, grâce à un chatbot.
On a du mal à percevoir la réelle nouveauté, le bénéfice, sinon la compréhension d'une requête faite en langage naturel, encore plus à comprendre pour quelle raison nous est proposé un service de web-call back chez Tête-à-Tête, qui indique n’être pas le prestataire de BPO de La Centrale. Web call back: possibilité offerte et appréciée d'être rappelé, à un horaire précis. Ne parlons pas du service client téléphonique, il n'existe pas, ne fonctionne que par mail avec des délais de réponse non engageants: nous ferons notre maximum.
Que fait l’assistant de recherche de La Centrale, piloté par l’IA? Qui est Tête-à-Tête, le prestataire de service client ?
En premier lieu, l'assistant de recherche prend la précaution d’informer le client qu’il est en phase de rodage et d’apprentissage. Il permet, comme dans l’expérimentation que nous avons menée, de remplacer la recherche que l’on pouvait opérer grâce à des filtres. On lui a demandé de nous proposer un véhicule de remplacement à une Touran 7 places, boite automatique, avec un budget de 25000 euros. Résultats du blind test.
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