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Mais que vient-on chercher chez Myopla ?

Publié le 03 janvier 2022 à 14:04 par Magazine En-Contact
Mais que vient-on chercher chez Myopla ?

Dans quelques jours, le 29 Mars, débute le salon Stratégie Clients, après deux années d'interruption. Aucun des leaders mondiaux et français de l'expérience client externalisée n'y sera présent ou exposant: pas plus Teleperformance que Comdata, Sitel, Concentrix ou Webhelp. Même ADM Value qui y tint parfois un stand, n'a fait le déplacement. Mais des acteurs dynamiques, plutôt rattachés à la famille du mid-market dans ce métier, y passeront. Pour humer l'air du temps, peut-être s'arrêter à quelques stands d'éditeurs ou de spécialistes du recrutement ou de l'évaluation des habiletés relationnelles. On a interrogé l'un des acteurs les plus dynamiques du secteur, qui annoncera dans quelques jours des gains marquant de contrats. Et devrait passer Porte de Versailles, le 30 Mars ( on l'a mis sur écoute :) pour savoir où il va.. 

Rencontre avec Denis Marsault, son fondateur.

En-Contact : Vous avez « chipé » de grandes marques ou donneurs d'ordre à des prestataires installés, plus gros en termes de taille, cette dernière année, que viennent-ils chercher chez Myopla qu'ils n'ont pas ou plus dans leur ancienne « auberge » ? On proposerait au comptoir chez Myopla une bière artisanale particulièrement savoureuse ?
Myopla : Le Myopla d'aujourd'hui est une entreprise d’une taille importante dans le secteur avec 100% de croissance organique, plus de1200 collaborateurs et 4 sites de production ; il est naturel que les donneurs d’ordre s'intéressent à nous. Une fois identifié, je crois que l’entreprise fait preuve d’une grande expertise et d’un savoir-faire exceptionnel. Suite aux contraintes sanitaires liées à la covid-19, les grandes marques ont été obligées de travailler avec des prestataires agiles, pro-actifs et innovants afin d’assurer la continuité de développement de leurs business. 
Enfin, notre modèle de développement est exclusivement un modèle de croissance organique ce qui ne dilue ni notre ADN, ni nos valeurs. Au contraire d’un modèle par acquisitions, qui est celui pratiqué aujourd'hui par des prestataires de taille plus grande, et au sein duquel les donneurs d’ordre ne se retrouvent pas systématiquement.

Denis Marsault - © Edouard Jacquinet

Le Nord du Maroc, où vous êtes massivement installé, vous donne-t-il un avantage concurrentiel ? Le BPO bute souvent sur la difficulté à trouver des ressources formées.
D’abord, précisons que le nord du Maroc est devenu aujourd'hui le deuxième pôle économique du pays ; on y assiste à des mouvements de population qui viennent de différentes villes du Maroc et beaucoup de gens expérimentés viennent pour s’installer au nord du Maroc. Myopla y étant assez visible, on parvient à les capter naturellement. Chaque semaine, nous avons des centaines de profils qui postulent et qui sont prêts à venir forger leurs carrières au Nord.
En outre, un autre volet de nos métiers consiste à investir dans les formations de nos téléconseillers et des équipes de management pour parvenir à leur donner le niveau de performance que nous souhaitons voir appliqué aux projets de nos clients. 

L'acquisition de clients pour des e-marchands est une de vos spécialités, mais Myopla intervient également dans le secteur de l'énergie. Croyez-vous encore au potentiel de la téléprospection ?
Notre approche qualitative en matière de téléprospection permet d’être capables de contacter un client sans être intrusif et en lui proposant une solution adaptée. C’est pour cela que nous travaillons depuis 2 ans sur le sujet des fichiers ; nous avons même développé une entité qui s’appelle mybestdata.fr à travers laquelle nous identifions des clients qui pourront être intéressés par une marque ou une offre. Avec les équipes de notre laboratoire d’intelligence artificielle, nous avons créé des cartographies qui nous permettent de gérer des centaines de millions de data et d’être capables de proposer des offres extrêmement ciblées. Ensuite, la téléprospection par téléphone est une chose mais aujourd’hui, une large partie de la qualification se fait par d’autres médias : messagerie instantanée, réseaux sociaux ou des campagnes d’e-mailing.

Par la rédaction d'En-Contact

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