Vilavi (Assu 2000) lance, avec Mazars, un audit indépendant du climat social dans sa filiale marocaine
Et annonce un renforcement du dispositif de suivi des risques psychosociaux. De nombreuses plaintes d’ex-salariées et collaboratrices des centres d’appels et services commerciaux du groupe Vilavi ont été déposées après le scandale qui a concerné l’ex-président et fondateur du groupe, Jacques Bouthier. Celui-ci achetait les prestations sexuelles de salariées de son groupe et menaçait de licenciement les récalcitrantes. Quatre ex-employées du groupe ont porté plainte au Maroc. L’incarcération récente de l’ex-président pour « viol et séquestration de mineures » en France avait permis de révéler ces pratiques. Dans un communiqué de presse, adressé ce jour, le groupe décide en responsabilité « d’approfondir la démarche d’alerte et d’écoute des salariés, et de renforcer les dispositifs initiés dès la publication d’informations relatives à l’ancien dirigeant du groupe. »
On notera pourtant que la loi prévoit déjà des dispositifs d’alertes, que la DRH du groupe, Linda Salati, ne semble pas avoir actionnés à l’époque des faits. Tout comme de nombreux cadres qui assistaient à Tanger et ailleurs aux propositions très lourdes faites par le président à de nombreuses télé-conseillères, standardistes.
A Tanger, qu’on se le dise, il existe pourtant des plateformes téléphoniques et des centres de contacts où les collaborateurs ne sont pas harcelés, pas plus qu’ils ne harcèlent au téléphone en pratiquant du démarchage téléphonique. C’est à lire ici.
Photo de une : Consulat de France à Tanger - On aperçoit Jacques Bouthier