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Quand Docaposte organisait le vote électronique de l'UMP. Qui pour battre Anne Hidalgo ?

Publié le 14 mars 2025 à 04:30 par Magazine En-Contact
Quand Docaposte organisait le vote électronique de l'UMP. Qui pour battre Anne Hidalgo ?

Le vote électronique est utilisé désormais partout, plébiscité. L'un des experts indépendants les plus reconnus est un ex-cadre dirigeant de Docaposte, ex-Luminess, très bon spécialiste en France de la digitalisation des processus en entreprise.

En 2013, il a fait, à titre personnel une expérience mémorable, dont il détaillera peut-être un jour la teneur dans ses mémoires. Celle d'être accueilli au bas de son bureau, par des hordes de caméras et de journalistes. On soupçonne le vote électronique intervenu à l'UMP d'avoir été trafiqué. Le contraire sera largement prouvé. Convoqué au JT de TF1, Xavier Monmarché découvre la joie du direct et des postes exposés.

Sophie Auger-Mongenot, DG d'Armonia, l'une des 100 Best Problem Solvers figurant dans le Bottin En-Contact, 5ème edition. 

Il est désormais PDG de Caprior, et listé dans le top 100 des Best Problem Solvers de l'expérience client et du digital, dans le Bottin En-Contact, 5ème édition. “Un jour, je raconterai l'envers passionnant de la digitalisation des entreprises et de la société française, vécue de l'intérieur des entreprises qui l'ont organisée”.  

Le récit qu'en a fait la presse alors. 

“Le 3 juin, les résultats de la primaire ouverte organisée par l’UMP, dans la capitale, pour désigner son candidat face à Anne Hidalgo lors des municipales de 2014 tombaient. Nathalie Kosciusko-Morizet était élue dès le premier tour avec 58,35% des suffrages (11 675 voix). Le maire du 1er arrondissement, Jean-François Legaret, en récoltait 20,46% (4 095 voix), le conseiller du 18ème, Pierre-Yves Bournazel, 10,82% (2 165 voix) et le proche de Christine Boutin, Franck Margain, 10,37% (2 075 voix.). Présenté comme incontestable et ultrasécurisé après les affaires de tricherie qui avait émaillé, quelques mois plus tôt, le scrutin pour départager Jean-François Copé et François Fillon, ce vote électronique, conçu par la filiale de la Poste, Docaposte, venait de connaître des heures agitées. Des journalistes avaient réussi à voter plusieurs fois. Des militants assuraient ne pas parvenir à le faire. Quelques heures après le début de l’élection, un des candidats, Pierre-Yves Bournazel, réclamait théâtralement la suspension d’un « système incontestablement défaillant”  Source: L'Opinion. 

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