Quand Docaposte organisait le vote électronique de l'UMP. Qui pour battre Anne Hidalgo ?

Le vote électronique est utilisé désormais partout, plébiscité. L'un des experts indépendants les plus reconnus est un ex-cadre dirigeant de Docaposte, ex-Luminess, très bon spécialiste en France de la digitalisation des processus en entreprise.
En 2013, il a fait, à titre personnel une expérience mémorable, dont il détaillera peut-être un jour la teneur dans ses mémoires. Celle d'être accueilli au bas de son bureau, par des hordes de caméras et de journalistes. On soupçonne le vote électronique intervenu à l'UMP d'avoir été trafiqué. Le contraire sera largement prouvé. Convoqué au JT de TF1, Xavier Monmarché découvre la joie du direct et des postes exposés.

Il est désormais PDG de Caprior, et listé dans le top 100 des Best Problem Solvers de l'expérience client et du digital, dans le Bottin En-Contact, 5ème édition. “Un jour, je raconterai l'envers passionnant de la digitalisation des entreprises et de la société française, vécue de l'intérieur des entreprises qui l'ont organisée”.
Le récit qu'en a fait la presse alors.
“Le 3 juin, les résultats de la primaire ouverte organisée par l’UMP, dans la capitale, pour désigner son candidat face à Anne Hidalgo lors des municipales de 2014 tombaient. Nathalie Kosciusko-Morizet était élue dès le premier tour avec 58,35% des suffrages (11 675 voix). Le maire du 1er arrondissement, Jean-François Legaret, en récoltait 20,46% (4 095 voix), le conseiller du 18ème, Pierre-Yves Bournazel, 10,82% (2 165 voix) et le proche de Christine Boutin, Franck Margain, 10,37% (2 075 voix.). Présenté comme incontestable et ultrasécurisé après les affaires de tricherie qui avait émaillé, quelques mois plus tôt, le scrutin pour départager Jean-François Copé et François Fillon, ce vote électronique, conçu par la filiale de la Poste, Docaposte, venait de connaître des heures agitées. Des journalistes avaient réussi à voter plusieurs fois. Des militants assuraient ne pas parvenir à le faire. Quelques heures après le début de l’élection, un des candidats, Pierre-Yves Bournazel, réclamait théâtralement la suspension d’un « système incontestablement défaillant” Source: L'Opinion.