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Laurence Vanay (ex madame Laurent Thibault), le secret le mieux gardé du Château d'Hérouville et de la pop française

Publié le 30 novembre 2021 à 11:18 par Magazine En-Contact
Laurence Vanay (ex madame Laurent Thibault), le secret le mieux gardé du Château d'Hérouville et de la pop française

A l'occasion de la sortie du nouvel album de Laurence Vanay, Ghost Notes from the Stone Vessel (label Emme), découvrez l'histoire de la musicienne, épouse et maman qui a vécu plus de dix ans au Château d'Hérouville, aidé, revu ou contribué à quelques enregistrements de légende (Bowie, Ritchie Blackmore, Trust… etc) et que l'Histoire avait jusque là complètement rayée des cartes. 

Un chapitre entier du livre Studios de légende, secrets de nos Abbey Road français, lui est consacré, ainsi qu'à quelques autres femmes qui ont travaillé dans des studios légendaires. Dans “Coté Club” le 20 sept (Laurent Goumarre) sur France Inter, on entend la voix caractéristique de ce premier prix de conservatoire qui n'avait pas le droit d'écouter, à la maison, autre chose que de la musique classique. Elle aura joué avec Trust, enregistré au studio de Milan avec Gérard Manset.

Ce que les grands disques, tubes doivent à quelques femmes de l’ombre, parfois musiciennes, qui ont œuvré en studios. Ou ont retrouvé des photos ou des partitions qui en racontent l’histoire. La vraie … 

 

Pour lire un extrait du chapitre consacré à Laurence Vanay dans le livre “Secrets et histoires de nos Abbey Road Français” de Manuel Jacquinet

cliquez sur l'image ci-dessous ou sur ce lien

Le Château d’Hérouville, qui renait grâce à l’énergie et aux travaux qu’y ont réalisés Jean Taxis et Thierry Garacino - © Edouard Jacquinet.

Dans la nouvelle édition du livre, Studios de légende, Secrets et histoires de nos Abbey Road français, sortie le 29 novembre, son auteur et éditeur, Manuel Jacquinet, a choisi de compléter les 350 pages de la 1ère version, sortie en novembre 2020, de quelques chapitres fort instructifs : grâce aux témoignages de Laurence Vanay, à celui de Patricia Guen, on découvre ainsi que le Château d’Hérouville fût largement maintenu à flots pendant quelques années grâce à l’ex-épouse de Laurent Thibault ; que la séquence d’enregistrement de Kill the King de Rainbow fût rendue complexe par des mauvais esprits ; seule l’aide à distance de Jimmy Page écarta ceux-ci. Patricia Guen, qui débuta sa carrière comme stagiaire à Davoult, progressa vite dans l’univers pourtant très masculin des cabines d’enregistrement, notamment grâce à ses talents de monteuse et « juxtaposeuses » de bandes : « On m’appelait la Lucky Luke du drop », se rappelle celle qui a travaillé ensuite à Plus XXX, à Méga, des studios de légende, partout en fait avant que d’épouser, elle aussi, un ingénieur du son talentueux : Didier Lozahic. Et de faire des enfants, ce qui l’a enchanté !

Un chapitre entier de l’édition enrichie est issue des souvenirs de l’un des plus grands directeurs artistiques de l’époque, Claude Dejacques, qui débuta sa carrière au pressage, gravita ensuite chez Barclay ou, lui également, au Château d’Hérouville ; les souvenirs de l’enregistrement de Bonnie and Clyde (avec Brigitte Bardot et Serge Gainsbourg) voisinent donc avec ceux liés à l’enregistrement d’Irradié  (Jacques Higelin )

Mais c’est une dernière femme et les documents qu’elle a retrouvés dans sa cave qui ont permis au livre de s’enrichir d’un chapitre fantastique, celui consacré au Studio Casanova, inconnu et sur lequel rien n’avait jamais été écrit ou recensé. C’est pourtant là, au Perreux sur Marne, que le jeune Laurent Voulzy est accueilli un soir par Jean-Bernard Raiteux, bassiste et résident de la commune. Dans un pavillon en meulière, un trio improbable (Alain Muracicioli, Michel Antin et Jean Bernard Raiteux) a quelques mois auparavant créé un studio disposant d’une fenêtre, une rareté et un luxe. L’un des premiers clients y sera l’auteur d’Un Cœur Grenadine. Mais ce que le natif du Val de Marne enregistre rue Danielle Casanova, au Perreux, est tout simplement l’ovni qui va lancer définitivement sa carrière : Rock Collection. Deux mois sur place et une co-édition avec Lorgère Music.

« Laetitia Raiteux est le fille de Jean-Bernard Raiteux et d’une Parisienne célèbre, Raymonde Bronstein (danseuse et membre fondateur du célèbre groupe des années 60). Son témoignage a été essentiel pour retracer l’histoire du Studio Casanova, tout comme les partitions ou les contrats d’édition, précise Manuel Jacquinet : ils permettent de retracer dates, lieux, alors même qu’ils sont parfois entâchés d’erreurs. »

Ici, le début du chapitre consacré au Studio Casanova.

La nouvelle version du livre est disponible auprès de l’éditeur au 01 75 77 24 00, achetable en ligne, ici ou à la Fnac. Les nouveaux chapitres contenus concernent le Studio des Abbesses, le nouvel Hérouville, le studio Casanova, Zorrino etc. Franck Ernould y a également rédigé quelques textes dont l’un sur son studio de cœur : Hérouville. Et tenté de répondre à une question complexe: qu'est ce qu'un studio de Légende ?

Par la rédaction d’En-Contact

Photo de une : Laurence Vanay à la console en compagnie de David Bowie

Retrouvez la version originale et complète du témoignage  dans Studios de Légende, secrets et histoires de nos Abbey Road français, version enrichie.

Studios de légende, secrets et histoires de nos Abbey Road français

Beau livre enrichi avec des photos exclusives. 400 Pages. Poids : 1,5kg !
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Edité par Malpaso-Radio Caroline Média.

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