Un studio d’enregistrement de légende… doit être équipé de caméras de sécurité
Qu’est-ce qu’un studio de légende, en avons nous eu en France, hormis Davout et le Château d’Hérouville, pourquoi et dans quel contexte ont-ils été créés ? Pour la 1ère fois, un beau livre est édité et consacré à nos Abbey Road français, de Toulouse à Pantin en passant par Suresnes ou Correns. Il ne reste parfois qu’une photo..
Ce que vous découvrirez
Au Studio de Miraval, on a enregistré de très grands disques bien avant que du vin rosé n’y soit produit. Dans les studios d’enregistrement, on doit -et il y a depuis longtemps- des caméras de surveillance comme à Davout. (Actu du 26 Novembre : chez Black Gold Corp Studios, le studio dirigé par le producteur Michel Zecler, on doit se réjouir que le studio ait été équipé en caméras de surveillance. Ces dernières ont permis de comprendre un peu mieux que des visiteurs, parfois non invités, sont parfois assez violents. Des policiers ont molesté assez violemment un producteur de rap et musiques urbaines, le 21 Novembre. La vidéo fait le tour du web)
Les studios de la Seine et Question de Son sont deux des autres studios fréquentés également par des groupes de rap ou de musique électro dont Kayne West. C’est au Studio de la Comédie des Champs Elysées que l’ingénieur du son principal, Jean-Pierre Pellissier, va enregistrer, au cours d’une carrière discrète mais remarquable, les Parapluies de Cherbourg, Thierry la Fronde, Belphégor etc.. Le 20 novembre est sorti, en partenariat avec FIP, le 1er beau livre consacré aux studios d’enregistrement de légende que Paris, la Côte d’Azur ou Toulouse et le Sud-Ouest ont vu naître. Découvrez, parmi les 56 studios qui sont évoqués, les 31 studios légendaires ou remarquables qui furent créés chez nous et dont certains fonctionnent toujours, malgré les Pro Tools et home-studios ; les artistes qui les ont rendus légendaires et des illustrations exclusives.
Sur la route des Abbey Road français
Super Bear, CBE, Ferber, le Château d’Hérouville, Pathé Marconi, Miraval, la France a vu construire, se développer et souvent disparaître, parfois dans les flammes, des studios d’enregistrement uniques. A Berre-les-Alpes, Paris, Pantin ou Toulouse (Pas de Gold, de Maladie d’Amour (Michel Sardou) sans les studios Condorcet et Polygone de la ville rose). Pas de musiques de films légendaires sans le studio Davout, désormais disparu… Jacob Desvarieux (Kassav’) a débuté, lui, sa carrière chez Johanna où il est preneur de son.
L’auteur du livre, Manuel Jacquinet, est parti sur la route de nos Abbey Road français, fermés ou encore en vie, studios d’enregistrement connus, résidentiels ou parfois éphémères, home-studios. A la recherche de ceux qui peuvent encore en raconter l’histoire. Plus de 160 ingénieurs du son, artistes de tout âge, musiciens de studio lui ont partagé leurs souvenirs des sessions, des rencontres qu’on y fait et marquent pour toujours : « Françoise Hardy, Axel Bauer, Eric Serra, les ingénieurs du son ou de maintenance qui ont travaillé avec Jean Michel Jarre ou au Studio Ramsès, Manu Katché, Yuksek, tous nous ont partagé leur souvenirs et impressions recueillis en studio. Même le discret et secret Gérard Manset a accepté de nous parler : de CBE ou de son fameux studio de Milan, de Twin Studio, l’ex Mega où tant de disques aux ventes phénoménales ont été mixés, enregistrés. »
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Des histoires, des souvenirs et des secrets !
Années 90, Prince déboule à Davout, impose une confidentialité absolue sur ce qu’il va enregistrer et ses méthodes, mais il sera trahi par un vasistas secret. 1994, qui choisit un ancien blockhaus pour enregistrer, en cinq jours, l’album francophone le plus vendu de tous les temps ? Mais l’expérience ne s’arrêtera pas avec ce livre, elle commence : grâce à l’application Kaviar.app, le lecteur pourra profiter et découvrir 22 contenus exclusifs, vidéos et Podcasts, parce que la musique et les témoignages, ça s’écoute quand on veut.
Sortie le 20 novembre 2020, en partenariat avec FIP et les sources sonores de la BNF *
« La date et le mois n’ont pas été choisis au hasard », indique son auteur. « En novembre 1970 sortait La Mort d’Orion dont l’enregistrement au studio CBE va marquer pour toujours son auteur. Le 20 novembre 1975, François de Roubaix disparaissait, dans un accident de plongée. Et c’est le 20 Novembre 1979 qu’était vendu, aux enchères, le matériel du prestigieux studio Barclay, situé avenue Hoche. La console sera vendue à un musicien, qui passait par là. Il s’appelle Olivier Bloch-Lainé et a créé ensuite la Frette Studios, un sacré studio résidentiel.
* La BNF s’est lancée, depuis quelques années, dans le recueil de témoignages enregistrés (consultables sur Gallica ) avec ses Rencontres autour de l’édition phonographique.
Studios de légende, secrets et histoires de nos Abbey Road français
Beau livre enrichi avec des photos exclusives. 352 Pages. Poids : 1,3kg !
Edité par Malpaso-Radio Caroline Média.
45 euros (+ 10 € FdP France Métropolitaine)
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