Bagarre générale à la Tranche-sur-Mer, au camping du Sable d’Or

Après votre séjour au camping le Sable d'or (85), que faire si vous avez un problème ?
Voilà le message que l'ARS, l'Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire a choisi de faire figurer sur son site web, après qu'ont été connus et révélés les nombreuses dysfonctions sanitaires constatées dans le Camping du Sable d'Or, à la Tranche-sur-Mer. Sur les 5 hectares de l'établissement, une piscine, une supérette, un restaurant, une discothèque.. et des clients qui se sont énervés. Et ont laissé des avis clients désastreux et nombreux.
La Préfecture de Vendée et le maire de la commune, Serge Kubryk, alertés depuis le mois de juillet, ont diligenté des contrôles avec les autorités compétentes et ont fait fermer le restaurant ( confié en gérance à Nicolas Camera), la piscine et la discothèque.
La Vendée, ses campings insalubres ou pas aux normes et les bagarres déclenchées par des clients frustrés.
Madeleine Proust, la propriétaire du Camping du Sable d’Or, est proche du burn-out au après un été animé. La dame, âgée de 75 ans, aurait le projet de vendre son établissement, qui était rentable et affichait plus de 250 000 euros de résultat net, sur l'exercice 2024. A t-elle différé des investissements nécessaires ? C'est ce que laisse penser l'état global du camping et qui a occasionné ces manquements. Mais Mado a la conscience tranquille. Du coup, elle a décidé avec Géraldine, sa fille, de garder son camping ouvert. Malgré l’arrêt préfectoral qui a ordonné la fermeture de quelques équipements, la patronne continue d’accueillir des vacanciers.
Plus tôt dans le mois, des policiers de la BRI étaient venus arrêter un complice de Farid Redouane, recherché pour des violences, dans l'un des établissements de vacances situés sur la commune.

Des avis clients désastreux
Plus de piscines, plus de discothèque, plus de restaurant ni de crêperie : autant d’équipements fermés par arrêté préfectoral ce lundi 18 août au camping le Sable d’Or à La Tranche-sur-Mer (Vendée). Pour les vacanciers, c’est la douche froide. « On attend juste de partir, mais sinon on n’attend plus rien… » Cette mère de famille habitant la région parisienne est venue aux renseignements à l’accueil mais a trouvé porte close. La direction « se repose » indique un sexagénaire, un ami qui assure que la responsable est « épuisée » par la situation.
Il semble en sus que les 4 étoiles dont se prévalait le camping n'étaient plus d'actualité. Cette distinction, qui n'est valable que 5 ans, continuait d'être affichée sur la communication commerciale de l'entreprise.
Fermé, ouvert ?
L'ARS, l'Agence Régionale de Santé de la région a décidé de fermer les équipements insalubres ou dangereux mais de nombreux médias locaux indiquent que le camping demeure ouvert. On n'y comprend plus grande chose. Hier, on a joint le camping pour tenter de réserver. Un interlocuteur, qui se dit balayeur nous a répondu. “J'ai décroché le téléphone parce que je passais là, mais la direction, elle est partie dîner. Rappelez demain”
Chaque été, un camping fait la une du journal de 20 heures. Cet été, c’était celui de Mado. Il y a deux ans, c’était celui de Vnaya Villages, en Vendée.
