Atmosphère, atmosphères de la soirée de remise des prix Élu Service Client de l’Année 2014
« Mon impression cette année ? J’ai trouvé qu’il y avait une vraie atmosphère ». Ludovic Nodier, fondateur de l’Élection du Service Client de l’Année, n’est peut-être pas le commentateur le plus objectif pour évoquer la dernière soirée de remise des prix de l’édition 2014 de cette manifestation, le jeudi 17 octobre. Nos lecteurs diront que la rédaction ne l’est guère plus, puisqu’ En-Contact est partenaire de la manifestation. Ca n’empêche pas. Comme le fait d’être annonceur pour des outsourceurs comme Call Expert (3e de couv’ du dernier numéro, notamment) ne nous a pas empêché de publier en exclusivité un article sur la mise en examen et en détention provisoire du PDG de cette société, le jour même de cette soirée de remise des prix.
Non, si Ludovic Nodier se trompe, c’est parce que cette soirée n’avait pas une vraie atmosphère, mais… plusieurs.
Atmosphère… de fraîcheur
Une atmosphère de fraîcheur tout d’abord. La huitième cérémonie du nom se déroulait, non pas à l’hôtel du Nord, haut lieu des observations atmosphériques, mais au pavillon Cambon-Capucines. L’ancien bâtiment du Crédit Foncier de France était le nouvel écrin de la manifestation, accueillant toute la cérémonie sur un même niveau, contrairement à la salle Wagram où s’étaient déroulées les précédentes éditions. Un changement globalement apprécié par les hôtes, la salle étant plus proche du centre d’affaires Madeleine-Opéra, et permettant une plus grande fluidité entre la partie institutionnelle (la cérémonie) et la partie relationnelle (l’apéro dînatoire). Et le renouvellement est un élément indispensable pour éviter que ce type d’événements vire à la routine, et pour tout dire à l’ennui. L’Élection du Service Client de l’Année marque un point avec ce déménagement.
Atmosphère… de Gala
Une atmosphère très « Gala », aussi. Mais pas comme le Gala de la relation client, l’autre grand événement de la profession. Un peu plus comme Gala, le magazine. Désireuse (comme ses clients) de s’adresser à un public de plus en plus large, et non seulement à la profession, la manifestation a changé certains partenaires médiatiques et cela se sent.
Exeunt RTL et Les Echos, intrant BFM et Le Parisien. Gaëtane Meslin, de BFM TV, héritait du micro d’animatrice et parvenait à faire respecter le timing sans (presque) jamais le mentionner, mais doit avoir peu apprécié son séjour à Marrakech ou sa dernière conversation avec un téléconseiller en offshore – toujours est-il que l’assistance a mal compris son insistance à évoquer les téléconseillers présents dans ce pays d’un des lauréats (et pas des moindres). Les présentations des différents intervenants reflétaient également cette volonté de sortir du pré carré de la relation client. Celle de Philippe Bloch, autour de son dernier opuscule « Ne me dites plus jamais bon courage », allait complètement à l’encontre du pessimisme si généralisé dans les cercles médiatiques et intellectuels français. Celle du rédacteur en chef du présent magazine, qui, contrairement à ce qu’il affirmait, émanait d’une analyse très personnelle, s’adressait également à un public très élargi. Mais la présentation qui a le plus séduit l’auditoire était celle de Pascal Crifo, cofondateur de l’agence de communication « Fred et Farid » (qui sont bien les prénoms des autres cofondateurs, rassurez-vous). En présentant les campagnes de pub qui mettaient, de plus en plus, le consommateur au centre du message, il rejoignait totalement cet objectif de mettre la relation client au cœur des préoccupations d’un public le plus large possible.
Atmosphère… pro
Une atmosphère très pro, également. Mais pas comme les Palmes de la relation client, le troisième grand événement de la profession, non plus, car plus détendue. Pro, parce qu’une heure pour expédier la cérémonie, des intervenants qui ont tous respecté le timing, un véritable tour de force pour faire disparaître près de 700 chaises en 7 minutes (contre dix prévues) afin de faire place au cocktail, c’est du travail d’orfèvre. Difficile de trouver meilleurs professionnels de la profession, comme on dit, que Viséo conseil dans l’organisation de ce type d’événements. Il paraît que cela commence à se savoir à l’étranger, d’ailleurs.
Atmosphère… rassembleuse
Une atmosphère très rassembleuse, par ailleurs. On a rarement vu autant de PDG à une soirée de remise des prix Élu Service Client de l’Année. Celui de Direct Énergie, vainqueur pour la 7e fois d’un trophée, celui de Nespresso, également multirécipiendaire, n’étaient jamais venus. Celui de vente-privee.com, un autre « all black » de la relation client en termes de trophées, n’était venu qu’une fois auparavant. Mais dans le même temps, on n’avait jamais vu autant de directeurs marketing non plus. Ni de directeurs de la relation client, ou d’opérationnels. En fait c’est bien simple, on n’avait jamais vu autant de monde : 617 hôtes, c’était 15% de plus que l’année dernière. Mais le fait que les représentants des différentes sociétés viennent « en équipe », jusqu’au plus haut niveau, fait de l’Élection du Service Client de l’Année un événement vraiment particulier. Enfin, on ne peut pas parler de cette atmosphère rassembleuse sans souligner les attentions des lauréats vis-à-vis de leurs prestataires. Ont été cités Sitel (par ses clients Philips et Aéroports de Paris), Acticall (par Carglass et à demi-mot par iDTGV), Meilleur Contact (par Carglass également), b2s, Webhelp et ADM Value (par Direct Energie).
Atmosphère… carioca
Une atmosphère très carioca, enfin. Grâce à LA star de la soirée : le « JAG ». Jacques-Antoine Granjon, comme on vient de le rappeler, ne vient pas si souvent à ce genre d’événements. Et souvent en retard. Mais il peut difficilement passer inaperçu : pas évident de masquer, dans l’ordre, sa Bentley Rouge garée juste devant l’entrée de la salle, sa silhouette de colosse, ses cheveux longs, son éternel accoutrement jean/tee-shirt/veste, dont l’ensemble faussement négligé doit coûter un dixième du prix des groles qu’il a aux pieds. Difficile de ne pas se souvenir de son intervention sur le podium des lauréats, aussi. Peu importe ce qu’il a à dire (on a vaguement compris qu’il s’agissait de football) et si on se souvient du message, quand il parle on l’écoute. Et quand il demande aux six cents personnes de la salle de se lever pour chanter et danser « Brasil, Brasil », tout le monde s’exécute.
Vente-privee.com vient de gagner ses neuvième et dixième prix de l’Élection du Service Client de l’Année consécutifs. Personne n’a fait mieux. Sans compter les distinctions du Podium ou des Palmes remportées par l’entreprise. A croire que le « JAG » s’achète une nouvelle limousine à chaque victoire – il en a douze.
[box title=”Les confidences imaginaires de JAG, l’homme aux 10 prix Élu Service Client de l’année et aux 12 limousines ” box_color=”#e9e7e7″]
Au début, j’avais une Fuego… putain, ça consomme. Et puis à Saint-Denis ça en jette pas une Fuego. Depuis que j’ai la Bentley, personne ne me propose de laver le pare-brise. Après, j’ai lancé Miam Miam. Et donc, pour livrer les chocolats et les sirops de cassis j’étais… très tenté par la twizy mais on n’en met
pas beaucoup des cartons dans la Twizy. Du coup je me suis rabattu sur un Ford Courrier diesel, ils m’ont fait – 70% direct dès qu’ils m’ont vu rentrer dans la concession. C’est pas mal d’être connu ![/box]
Un Billet d’humeur de Charles Henri Fondras