Amex ne veut pas être la carte du passé. Les bonnes adresses d'American Express
Munie d'une Amex, peut-on encore réserver une table dans un restaurant prisé et couru, à Paris, tel Mokonuts ?
Chez American Express, Caroline Gaye célèbre ses dix ans de fonction à ce poste (et ses 25 ans d’ancienneté) avec de nombreux évènements et une récente campagne de publicité, diffusée notamment dans les cinémas.
L’entreprise américaine de services financiers, née en 1850, est présente en France depuis 130 ans, doit intensifier son acquisition de clients et émettre des cartes, pour faire face à une concurrence vive et une certaine désaffection pour le signe d’appartenance qu’a longtemps représenté l’Amex. La cible prioritaire, pour l’entreprise, qui équipe 160 millions de commerçants dans le monde pour 146 millions de porteurs de cartes, est le petit commerçant et les professions libérales. Elle a noué des collaborations avec SumUp et Stripe et figure à la 3ème place des éditeurs de moyens de paiement, derrière Visa et Mastercard.

65,9 milliards de dollars de CA, 75 000 collaborateurs dans le monde dont 800 en France.
Grâce à sa carte Platinum, elle a longtemps indiqué proposer un service haut de gamme et des expériences exclusives, sportives, gastronomiques, culturelles. Pour dynamiser cette perception et la renouveler, Amex s’est ouvert aux sports automobiles : 70% des followers de Formule 1 sur les réseaux sociaux ont moins de 35 ans.
« Au sein du premier bureau parisien d’American Express, qui était le fief d’Américains installés ou en voyage en France comme Hemingway, on partageait des informations sur les bonnes adresses, comme celles de La Closerie des Lilas ou le Whisky à Gogo » (anecdote relatée par CG dans Les Echos)