Wisper et Florajet changent de capitaine. Michaël Pudlowski alerte. Le mercato
Maxime Didier, ex-Konecta, veut faire décoller Wisper, grâce à Eric Sele. Virginie Lefrancq, ex-directrice de l’expérience client et digitale de Florajet, veut livrer encore plus de fleurs, partout en France. Michaël Pudlowski, directeur de la practice Digital et CX chez KPMG, alerte dans son dernier baromètre.
Wisper change de capitaine et entend convaincre de la vertu et des économies apportées par la virtualisation des postes de travail.
L’entreprise française qui était jusque-là dirigée par Jean-Marc Gonon et au capital de laquelle on trouve Maxime Didier, l’ancien patron de Konecta et B2S, veut enfin passer au stade supérieur, après avoir longtemps joué en division 2. La virtualisation des postes de travail est pourtant facteur de réelles économies et d’une meilleure sécurité informatique et digitale. Dans le monde de l’éducation et de la formation, ainsi que dans l’industrie du BPO (les call-centers), de très nombreuses PME, ETI ou très grands groupes se sont convertis à la virtualisation des postes de travail.
« Mais ils l’ont fait souvent en choisissant Citrix, VMware ou des solutions de Google, qui sont bien plus onéreuses et souvent moins efficaces que Wisper, indique Eric Sele, nouvellement arrivé dans l’entreprise.
Cadre expérimenté du secteur informatique, passé par de grands groupes de la tech, tel Ciena, Genymobil, Shadow plus récemment, le nouveau capitaine est convaincu que le témoignage de ses clients très satisfaits, tel Concentrix, Konecta ou bien encore Voxens, vont convaincre des concurrents de devenir addict à Wisper.
La société, qui avait racheté Xivo, a cédé cette dernière il y a quelques mois.
Virginie Lefrancq, fille de Philippe Lefranc, a connu presque tous les postes exposés et stratégiques au sein de l’entreprise fondée par son père: elle y a été responsable des plateaux téléphoniques, puis directrice de l’expérience client. Dans notre dernier benchmark, consacré aux fabricants ou négociants de fleurs produites en France, l’entreprise s’était plutôt bien classée. Lire ici.
Michaël Pudlowski, fils d’un amoureux des bons restaurants et du récit de ses expériences culinaires, est tombé dans l’univers du luxe et de l’hôtellerie, il y a longtemps. La lecture du dernier baromètre édité par KPMG est soporifique, selon nous, (trop d’indicateurs et de prise de température nuisent) mais la discussion autour d’un bon déjeûner avec lui est sans appel : le monsieur est passionné et bon connaisseur des sujets qui impactent les parcours clients.