Paola et les robots
Wisecom croit encore au télémarketing intelligent.
La dirigeante de Wisecom, Paola Fabiani, n’a pas peur des prestataires en relation client installés en offshore (et de leurs tarifs compétitifs) pas plus que des robots conversationnels (chatbots). Dans un livre récemment publié, elle affirme ses convictions.
Installée à Paris dans des locaux a priori inadaptés ou peu choisis d’habitude par les dirigeants de centres d’appels (rue la Boetie), la dirigeante de Wisecom fait partie de ces acteurs de mid-market dynamiques et habiles à se créer des opportunités commerciales dans des trous de marché délaissés par les grands acteurs. Voir notre recensement et notre analyse, ici.
Habile et fine, elle sait l’importance des rencontres, est pressée tout en prenant son temps.
Parce qu’elle allait trop vite pour son organisation, Denis Akriche (Armatis) ne sut ou ne voulut la retenir dans ses équipes, où elle a officié il y a longtemps. Peut-être aussi ces deux forts caractères ne surent ils pas s’apprivoiser. A-t-elle depuis lu Le Petit Prince ? Paola a écrit un livre (voir la critique dans le prochain numéro d’En-Contact).
Elle fréquente la Corse et Calvi et bientôt Alexandre Viros et d’autres dans un shadow cabinet que le Medef vient de créer avec des talentueux quadragénaires.
On ne manque pas de femmes de talent dans le télémarketing et le conseil en relation client. Il en faudra d’ailleurs tant les nuages réglementaires s’approchent. Ces femmes de talent ont vu pire. Même pas peur.
Par Manuel Jacquinet
Photo de Une : Paola Fabiani – © Edouard Jacquinet