« Ma drogue, c’est le contact humain »
Si les centres d’appels ne sont pas forcément les fameuses « usines du troisième millénaire » décrites par certaine journaliste, leurs salariés n’en forment pas moins des communautés concrètes, avec un réel sentiment d’appartenance, un état d’esprit, une vision commune. D’autant plus quand il s’agit du numéro un mondial du secteur. On a les « Bibs » chez Michelin, les « Conti » chez Continental, les « Chocolats » chez Menier ou les « Sorbiers » à l’arsenal de Toulon…. On a désormais toute une communauté de « TP » chez Teleperformance. Comment vivent-ils leur job au quotidien ? Quel sont leurs parcours, leurs visions du métier, leurs aspirations ? Il fallait leur donner la parole.
Focus aujourd’hui sur Salim Saïd, chargé de communication sur le site Teleperformance de Blagnac, qui a trouvé bien plus qu’une carrière chez « TP »…
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D’où venez-vous, quel a été votre parcours, formation, les raisons pour lesquelles vous avez démarré dans ce métier et chez Teleperformance (TP) ?
J’ai eu un parcours commercial assez classique : après un bac STP, j’ai fait un BTS Communication des entreprises. J’ai commencé à travailler dans une agence de communication à Toulouse et j’ai eu une opportunité de postuler chez TP. En réalité, lorsque je préparais mon BTS, je connaissais des gens qui travaillaient dans les télécoms et me le recommandaient vivement, c’est donc un collègue étudiant, qui travaillait chez Teleperformance à côté de ses études qui m’a encouragé à postuler. Je voulais garder un lien avec mon cœur de métier, ma formation dans la communication, et cela a bien fonctionné puisque 10 ans après… j’y suis toujours !
Quelle a été depuis votre évolution au sein du groupe ?
J’ai commencé comme chargé de clientèle pendant un an, pour un opérateur de téléphonie mobile, puis j’ai été responsable d’équipe pendant 8 ans, et je suis devenu chargé de communication après le déménagement. J’ai été sélectionné, j’ai fait mes preuves et j’ai pour ainsi dire créé mon poste. Teleperformance fonctionne avec des relais de communication dans chaque centre, j’en suis un, et nous sommes souvent mis à contribution dans le cadre de projets nationaux. Il y avait par exemple le programme « attitudes », un projet national où l’on a travaillé sur l’animation pendant un mois, pour faire vivre un « moment exceptionnel », à trois équipes de dix personnes. Nous avons choisi de les faire partir à Paris dans l’école de cuisine Ducasse, il y avait toute une communication interne à organiser…
Quelles ont été les grandes étapes, les moments forts de ce parcours ?
Il y a eu deux moments clefs dans mon évolution chez Teleperformance. Le premier fut l’accompagnement des salariés lors du déménagement du centre, il a fallu porter ce projet de longue haleine de bout en bout et ça m’a occasionné beaucoup de travail, ce qui m’a permis de créer mon poste.
Le deuxième moment fort, que je ne peux distinguer de mon expérience, c’est la naissance de ma fille, car j’ai rencontré ma compagne chez Teleperformance, c’était et c’est toujours une collègue.
Qu’est-ce que cette expérience chez Teleperformance vous a appris d’important ?
Voilà dix ans que je travaille chez TP, je baigne dans la culture d’entreprise et les valeurs qu’elle véhicule. S’il y a bien une fierté qu’on peut avoir chez TP c’est que quand une personne rentre sans capacité d’accueil, commerciales, en vente, au téléphone, elle peut seulement deux mois après ressortir avec un très gros bagage. Le mot qui me vient naturellement à l’esprit quand je pense à TP, c’est le plaisir. Celui d’aller au travail, le matin, que j’ai – quasiment ! – tous les jours.
Qu’est ce qui vous semble aujourd’hui le plus enrichissant dans votre métier ?
Le contact humain, qui est impossible à éviter dans ce métier. J’occupe un bon quart de mon temps à aller vers les équipes, être en relation en permanence avec les équipes, les plateaux. C’est une drogue, je ne peux pas m’en passer : une journée devant mon PC sans bouger, ça m’est pénible !
Pourriez-vous définir TP en trois adjectifs ?
Difficile ! Je dirais… humain, c’est un adjectif ? Oui…Humain, engagé, et communicant !
… et nous raconter une anecdote (ou nous parler d’un manager !) qui vous a marqué dans ce métier ?
Une anecdote ? Comme plusieurs collègues, je me suis déguisé en boîte pour aller faire la quête aux pièces jaunes sur les plateaux, pour l’association du même nom, et nous avons posé des tirelires partout. Si on doit porter des sujets, on n’hésite pas à porter le maillot avant même de le mouiller.
Pour les managers, je pense à quelqu’un qui bosse encore chez nous, d’une grande délicatesse humaine : j’apprends tous les jours avec cette personne, et j’espère pouvoir atteindre un jour son niveau.
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TP – Abréviation qui signifie Teleperformance