L’affaire du Bois Bleu : comment Monique Case fut sauvée par la juge Chouvelon
« Je ne pensais pas qu’en France, on pouvait mettre des gens en prison sans preuve », Mr René Case.
La Guerche (Cher), novembre 1965. Georges Segrétin, chef de bureau à la Société Générale, est retrouvé mort dans une 2CV calcinée. Après une enquête rapidement menée et bâclée, Monique Case, épouse d’un commerçant local qui tient un magasin de photos Kodak est accusée du meurtre du banquier, ainsi que son complice présumé, Jules Barrault, gendarme. Son comportement de femme libre, la rumeur vont bon train mais heureusement, la contre-enquête d’une juge intègre et méticuleuse va permettre de disculper les deux coupables désignés. L’affaire va passionner la France, la presse locale, la télévision (Cinq Colonnes à la Une y consacrera un reportage spécial) et laissera des marques indélébiles dans la vie des protagonistes.
Plus tard, Monique Case remerciera Georgette Chouvelon : « A Georgette Chouvelon, ma gratitude, mon amitié et mon affection. J’ignore ce qui serait arrivé sans ELLE, tant l’acharnement à me faire tomber a été fort. Mon grand tort aura été d’avoir été innocente. »
Malpaso-Radio Caroline Média rééditera, en janvier 2022, le seul livre jamais publié sur cette affaire* -qui était épuisé- après l’avoir enrichi de nouveaux témoignages, documents et photos. L’affaire du bois bleu, les innocents de La Guerche, édition Malpaso-radio Caroline Média. Couverture non définitive.
Par la rédaction d’En-Contact
*Librement inspiré de l’histoire, un film, dont le tournage vient de s’achever à Roubaix, est également prévu en diffusion sur France Télévision et intitulé Deux Femmes. (Produit par Alauda Films/ Mediawan).