Fermeture de 4 centres d’appels utilisant des robots d’appels et condamnation à des amendes de 3 millions de dollars (en direct des USA)

La FTC, c’est Jason Statham.

La FTC aux USA ressemble parfois à Jason Statham dans ses bonnes heures lorsqu’elle décide de mettre un terme au fléau du démarchage téléphonique non désiré. L’équivalent de notre DGCCRF vient de prononcer la fermeture des call centers des sociétés Netdosolutions, Higher Goals Marketing, Veterans of America et Point Break Media, autant de sociétés qui utilisaient des robocalls, ces automates d’appels qui permettent de démarcher des millions de clients potentiels en industrialisant l’émission d’appels. Ces systèmes prédictifs d’appels permettent en effet de ne transférer l’appel à un télévendeur que lorsqu’un client, une voix humaine est détectée par la machine. C’est donc efficace et peu onéreux.
Les propriétaires de ces compagnies se sont vu interdire de recréer des société de ce type et se sont vu infliger, en sus, des amendes allant de 500 000 dollars à plus de 3 millions par société poursuivie.
“Fighting unwanted calls remains one of our highest priorities” a annoncé le directeur de la FTC.

Plus fort que Bloctel, Pacitel et Jacques Mézard ? Sébastien Soriano !

En France, l’Arcep, avec son nouveau plan de numérotation qui va rentrer en vigueur en août, tente, après de multiples autres tentatives, de juguler le TELEMARKETING sauvage, lequel n’a tout de même pas pris chez nous les mêmes proportions qu’aux USA. Il reste d’ailleurs autorisé dans certains cas : deux candidats à la dernière élection présidentielle l’avaient utilisé, de façon légale : Emmanuel Macron et François Fillon.
(La sollicitation par téléphone via des systèmes automatisés est en effet autorisée pour les partis politiques, les associations caritatives et les instituts de sondage).

NB : Manifone et En-Contact organisent le 4 avril un petit déjeuner sur le nouveau plan de numérotation de l’Arcep et les bonnes façons de s’y préparer.

Par la rédaction d’En-Contact