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Entreprises du Patrimoine Vivant (et ETI) : la nouvelle économie !

Publié le 05 février 2024 à 15:52 par Magazine En-Contact
Entreprises du Patrimoine Vivant (et ETI) : la nouvelle économie !

Le magazine En-Contact lance l’annuaire des entreprises du patrimoine oublié, vivant et de taille intermédiaire. EPO, EPV, ETI. Et vous emmène en voyage chez ces artisans merveilleux du patrimoine et de la croissance. Audace et savoir-faire.

Elles fabriquent de la literie, des tee-shirts, des éventails, des salaisons, des confitures. Parfois de l'optique de pointe. Elles relient des livres rares ou des documents de mairie. Elles emploient deux salariés ou.. des centaines. Elles, ce sont les entreprises du patrimoine, le vivant et l’oublié. Et les entreprises de taille intermédiaire. Tout le monde dit et répète qu'elles sont l'avenir de la France et du pays. 

Dans l'usine d'Andresy Confitures

Elles s’appellent La Lorraine, Treca ( Alsace Bedding), La reliure du Limousin, Andrésy Confitures, Arpin ou Thalès Angénieux. Un éditeur a décidé de les regrouper dans un annuaire digital et de leur consacrer une série de reportages. Parce que le monde est fait pour aboutir à un beau livre.

A l’ère de l’IA générative ( qui compile tout et vous ressort une bouillie sans marque et sans origine des ingrédients..) du miel récolté en Chine ou Bulgarie mais vendu sous l’étiquette Made In France, parce qu’il a été simplement mis en pot en France, à quel produits, services, fabricants se fier ?Qui aller voir, lorsqu’on part en vacances en France, comment savoir qui fabrique encore des éventails, des confitures ou des meubles avec un savoir-faire reconnu ? Voire des panneaux solaires, made in France ( ce sera bientôt le cas)? 

EPV+ EPO = l’avenir de la France et des amoureux du fait maison et fait main.

Focus prochain sur deux d’entre elles: Andrésy Confitures et le groupe Memoris, qui regroupe, depuis la France, tout un réseau d’entreprises dédiées à la conservation du patrimoine. Notre premier reportage est consacré au fabricant de sardines Connétable, dont l'histoire, à Douarnenez, a donné lieu à l'édition d'un beau livre. 

Le label “Entreprise du Patrimoine Vivant” rassemble des fabricants attachés à la performance de leur métier et de leurs produits. 1448 étaient labélisées sur l'ensemble du territoire, fin 2022. Le label EPV apporte aux entreprises qui en bénéficient une reconnaissance nationale et internationale. Une quarantaine d'entreprises EPV seront mises en valeur au sein du pavillon français de l'exposition universelle d'Osaka, du 13 avril au 13 octobre 2025 et dont le thème sera: Audace et savoir-faire.

Pour la petite histoire, des ETI existent dont le coeur de métier est précisément de conserver une trace de nos archives, de notre patrimoine, d'aider à les numériser, tel Mobilitas Group ( AGS déménagement, les déménageurs bretons, Demepool). On peut débuter il y a soixante dix ans dans le déménagement et élargir ses activités.

 

De Gaulle, Chateaubriand, Richelieu, La Courneuve va abriter les archives diplomatiques de France. 

Berthoud Cycles

La petite et la grande histoire des Archives diplomatiques. 

Les Archives diplomatiques constituent le plus ancien service d’archives de France. Si elles s’ouvrent à la recherche qu’en 1830, elles trouvent leur origine au XVIIe siècle. Elles ont toujours su poursuivre leur mission à travers les soubresauts de l’histoire, en s’adaptant aux défis de chaque époque.
Les Archives diplomatiques voient le jour en 1680 avec Charles Colbert de Croissy, secrétaire d’État aux Affaires étrangères auprès de Louis XIV. A l’époque, les monarques de France comme d’Angleterre encouragent une collecte systématique des papiers laissés par les ambassadeurs et leur regroupement dans un dépôt d’État.

Charles Colbert de Croissy décide de faire relier ses correspondances avec les pays étrangers ainsi que celles de ses prédécesseurs. Cette initiative, destinée à assurer la continuité de la politique étrangère de la France, constitue l’origine du fonds des Archives diplomatiques.

Les multiples transferts des Archives diplomatiques

En tant que gardien de la mémoire diplomatique du royaume, Charles Colbert de Croissy travaille à imposer un dépôt systématique des papiers des ambassadeurs mais aussi à élaborer une réflexion sur les méthodes de classement de ces archives.

Si les Archives diplomatiques sont d’abord entreposées au Louvre, puis à l’hôtel des Affaires étrangères et de la Marine à Versailles, elles rejoignent Paris et s’ouvrent à la consultation à partir de 1830 sous l’impulsion de l’historien Auguste Mignet.

En 1845, la Chambre vote la construction d’un bâtiment : le Quai d’Orsay. Les Archives diplomatiques y sont transférées en 1863 et recouvrent près de quatre siècles de diplomatie.

Logo EPV

L’autonomie des Archives diplomatiques

Malgré la création des Archives nationales par un décret du 7 septembre 1790, l’indépendance des Archives diplomatiques a été maintenue, les diplomates ayant réussi à faire valoir la nécessité d’avoir sous la main les papiers des négociations de leurs prédécesseurs. L’autonomie des archives des ministères des Affaires étrangères et de la Défense par rapport au Service interministériel des archives de France (SIAF) est aujourd’hui consacrée par le Code du Patrimoine.

Au fil des années, les locaux du Quai d’Orsay et les sites de dépôts apparaissent comme inadaptés aux normes de conservation et à la quantité des archives. La décision est alors prise de les transférer dans un nouveau centre à La Courneuve, le but étant de faire face aux besoins d’archivage des prochaines années. Au total, le fonds patrimonial abrite, entre autres, des dépêches transmises par les ambassadeurs et les consuls depuis le XVIème siècle, des traités signés par la France remontant du XVème siècle à nos jours et des documents autographes signés par plusieurs grands noms de l’Histoire de France tels que Richelieu, Chateaubriand et le Général de Gaulle. Ces documents s’étendent sur plus de 70 km en linéaire.

Source : le réseau de compétences The Memorist.

Pourquoi Malpaso-RCM et En-Contact vont-ils éditer ces deux annuaires, celui des EPO et EPV et celui des ETI ?

"Depuis quelques années, en France, tout le monde prend conscience que l'avenir va dépendre de la croissance et de la multiplication des ETI, les entreprises de taille intermédiaire, et de la préservation de notre patrimoine. Mais lorsqu'il s'agit de les connaitre et recenser précisément, c'est compliqué. ça l'est encore plus de les contacter. On a décidé de relancer le Bottin des entreprises d'avenir, et d'y associer l'histoire de quelques unes qui ont disparu. Se souvenir de ce qui a disparu et pourquoi peut aider. 

Il y a environ 2000 Entreprises du patrimoine vivant en France et 3800 ETI. 

On s'est mis au téléphone, avec les meilleurs télé-conseillers de France et de Navarre, pour les appeler toutes et vérifier leur coordonnées et qui décide. 7000 fiches à qualifier, c'est à notre portée", précise l'éditeur. 

C'est à savoir : les entreprises du patrimoine vivant vont bénéficier d'une mise en avant en 2025. 

Manuel Jacquinet

Visuel de une : dans l'usine d'Andrésy Confitures, une collaboratrice vérifie le taux de fruits dans un extrait de confitures. © Edouard Jacquinet. 

 

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