Quand Arnaud Tomasi (directeur de la branche Courrier de la Poste ) joue le rôle de Dorimène et l’éditeur de presse Sganarelle.
Il était une fois la BU Courrier et colis, au sein d’une grande entité, j’ai nommé la Poste. Éditeur de presse, je n’ai, comme seul fournisseur possible pour envoyer notre magazine à nos abonnés, tous les deux mois, que la Poste et sa division la branche courrier-colis.
Depuis plus de deux mois, j’attends le retour du contrat que j’ai signé avec cette entreprise qui impose qu’on lui envoie le contrat par courrier, papier. La GED (Gestion électronique de documents) et la signature électronique de courriers et contrats sont apparemment deux concepts et métiers trop innovants pour que la Poste -ou du moins- cette division s’en soit emparée. Ce matin, j’ai reçu un courrier recommandé et signé de la part de Arnaud Tomasi ( pdt de la division évoquée). Ce dernier a la gentillesse.. de me prévenir que les tarifs vont augmenter : en moyenne de 2% pour l’année à venir.
J’ai désiré joindre Arnaud pour lui demander déjà si, dans son service, quelqu’un ou quelqu’une pouvait avoir la gentillesse de me renvoyer mon contrat. C’est mieux, dans un contrat, lorsque les deux parties ont signé et qu’on dispose d’une copie des engagements mutuels. Normalement même, on signe le contrat et ensuite on applique des augmentations. Surtout lorsqu’on impose, soi, d’être payé par prélèvement.
A la fin de ce courrier, aucun mail n’est mentionné et le téléphone qui apparait en bas de la lettre renvoie au standard de la Poste, que j’ai appelé. Personne n’y connait Arnaud Tomasi. S’il vous vient alors à l’esprit de demander à parler au service communication, il faut disposer d’un nom. Je résume: ceux qui sont mentionnés dans le courrier n’existent pas à l’adresse et pour les autres interlocuteurs, il faut disposer de leur nom :).
Je me suis demandé si les Monty Python tournaient un opus 4 de leur série. Même pas. Me voilà simplement, comme le Sganarelle de la pièce de Molière ( Le Mariage forcé) condamné à rester marié avec Dorimène, à prendre des coups de bâton. Cette année, entre le énième dépôt de bilan de Presstalis, la fermeture des kiosques et la qualité de service et d’expérience client stratosphérique proposée par la BU Courrier de la Poste, les éditeurs de presse sont servis. Si ça se trouve, début 2021, je vais recevoir un questionnaire de satisfaction client.
Par Manuel Jacquinet
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