30% des Vélib’ seulement sont utilisables en station. Le 18 septembre, record du nombre de courses en une journée : 230 000

La recherche d’un vélo en bon état de marche à Paris, auprès de Smovengo, l’opérateur en charge du système Vélib, s’apparente de plus en plus à un chemin de croix. Mais un record mondial a été établi le 18 septembre. 

Dans les 1500 stations de la Métropole du Grand Paris et selon des statistiques qui ont été diffusées pour la première fois et que le Parisien s’est procurées, sur la période 2018-2024, le nombre de vélos effectivement disponibles n’atteint jamais les 50%. Ce taux oscille plutôt entre 20 et 30% alors que l’objectif contractuel est de 95%. En revanche, le taux a été multiplié par trois depuis 2022.

« On est très en dessous des objectifs fixés, a reconnu Sylvain Raifaud, le président de l’Agemob. Jacques Greiveldinger, DG de Smovengo, relativise de son côté en expliquant que la non-conformité est décidée dès lors qu’un défaut potentiel est détecté, mais ce peut être une chaine qui ne marche pas ou un autocollant en trop. Le 30 septembre,  87% des vélos en station ont réalisé une course, ce qui démontre qu’il n’y a pas que 30 % des vélos réellement disponibles » (Source Le Parisien)

Le 18 septembre, jour de l’appel unitaire à la grève, les Vélib ont battu leur record de fréquentation et établi un record mondial à l’échelle de l’Occident : en 24 heures, les vélos en libre-service ont réalisé 230 000 courses !

Les parkings sauvages se multiplient dans les communes proches des aéroports parisiens.
Des plates-formes soi-disant officielles dans la ligne de mire des autorités et des mairies, notamment celles de Roissy, Athis-Mons ou Paray Vieille Poste.

Des gestionnaires astucieux, mais également des particuliers qui disposent de pavillons dotés d’un parking organisent, tarifs attractifs à l’appui, un petit business rentable. Rien qu’à Athis-Mons, à proximité d’Orly, dix-huit parkings sauvages avaient été recensés, il y a deux ans. Il n’en resterait plus que six. Le centre commercial Carrefour d’Athis-Mons voyait ainsi un nombre de véhicules affluer et se garer les week-end et lors des vacances scolaires, les passagers rejoignant ensuite l’aéroport à pied, tirant leurs valises.