Reconnaissance vocale et speech to text : matières et TD* à ne pas sécher à la Fac centres d’appels cette année
On peut faire confiance aux équipes de R/D de chez Webhelp, encore dirigées par Vincent Tachet, et qui sont étoffées et internationales : elles ne ratent assez peu voire aucune des tendances fortes à considérer et tentent d’identifier les start-up ou PME qui apportent de bonnes réponses aux besoins découverts (ne reste plus alors qu’à les héberger ou à leur créer un nid). Lors d’un récent entretien avec la rédaction d’En-Contact, on n’a pas été étonné d’apprendre que Vincent T. travaille, avec son équipe, à comparer l’efficacité des solutions de Speech to Text, une technique et des outils qui permettent de faciliter l’écriture ou la retranscription de conversations menées dans des centres de contacts, mais aussi dans des cabinets médicaux, des salles d’opération ou des débats (ceux des assemblées, du Sénat, ou lors de conseils d’administration). Un témoignage à découvrir dans le prochain numéro du magazine, en février.
Autre sujet clé dont on ne sait encore s’il est seulement médiatique ou correspond effectivement à des avancées majeures et efficientes économiquement, celui de la reconnaissance vocale : Linagora, Snips et Vivoka sont les 3 start-up qui avaient ces derniers jours fait le déplacement au CES de Las Vegas pour présenter leurs solutions et applications, souvent en concurrence frontale avec celles développées par les Gafam ou des géants chinois. Vivoka a déjà installé et fait fonctionner certaines de ses solutions dans le secteur de l’hôtellerie. Pour avoir sondé les services commerciaux de ces entreprises, le service fact-checking de la rédaction d’En-Contact peut confirmer que des développements sont en cours dans chacune de ces entreprises mais les références à interviewer moins nombreuses. Ce n’est pas pourtant une raison pour méconnaitre une évidence : la reconnaissance vocale va changer la donne dans les foyers, le monde professionnel mais l’efficacité démontrée, à date dans le monde professionnel, est réduit à peau de chagrin. La compréhension du langage naturel ou des très nombreux dialectes qui peuvent exister au sein d’un même pays, comme en Chine, sont une des barrières à surmonter.
Au sein des équipes R/D de Vocalcom, on travaille sur le sujet aussi, énième preuve que les cours en amphi et les TD* reconnaissance vocale ne doivent pas être séchés.
Par la rédaction d’En-Contact
*Travaux dirigés.
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