Maty, grand bijoutier en France, mise sur l’intelligence artificielle et Kiamo

Raja a abandonné Kiamo qui équipait son call-center (lire ici) mais Maty est resté fidèle à l’éditeur français spécialiste du on premise. Parallèlement, le premier bijoutier de France vient de tester l’IA pour assurer la traduction de son site.
Chatbot, IA .
Maty a utilisé l’intelligence artificielle pour traduire son site en anglais et néerlandais, en un mois pour 30 000 €, contre plus de 100 000 € avec des traducteurs humains. L’entreprise utilise également des chatbots pour automatiser le support client, surtout en dehors des heures de travail.

Une enseigne fidèle au circuit traditionnel
Malgré ces innovations, Maty conserve son ancrage dans le commerce traditionnel. Fondée en 1951, l’entreprise reste attachée à son catalogue papier, bien que réduit à 30 pages mensuelles, et représentant encore 8 % de ses ventes. L’e-commerce, quant à lui, en génère 30 %, attirant 15 millions de visiteurs uniques par an.
Vers d’autres marchés à l’international ? En 2024, Maty a modernisé son offre avec 1 500 bijoux d’occasion et explore l’essayage virtuel. L’internationalisation est également une priorité, notamment via le marché belge. En parallèle, la marque développe son réseau de franchises pour atteindre 60 points de vente, ciblant les villes moyennes où les bijoutiers indépendants sont en difficulté face à la hausse du prix de l’or et à la concurrence des grandes surfaces comme E.Leclerc et son Manège à Bijoux.
On a visité récemment quelques boutiques Maty et testé l'expérience client en mode omnicanal. La résultat, à lire dans la prochaine rubrique Appelez-moi le directeur.