Les Simplificateurs et facilitateurs
Ils acceptent de faire de simples crêpes au sucre…
Vous avez de la pâte, vous avez du suc ? Et bien… Nous nous souvenons tous de la séquence culte des Bronzés font du ski, avec Marie-Anne Chazel et Bruno Moynard. Il en faut peu parfois pour satisfaire un client ; or, contrôles, silos dans les entreprises ou poids de l’histoire trop prégnant ont rendu le commerce parfois compliqué. Pour donner un exemple, qui évoquera à chacun des lecteurs sa propre anecdote, le renouvellement de notre contrat avec la Poste (pour bénéficier des tarifs de routage légèrement réduits qui sont permis aux journaux) nécessitait d’imprimer un contrat de 30 pages, que la Poste ne permet pas de signer par voie électronique et que l’entreprise a mis, elle, plus de deux mois à signer et nous retourner, après 3 relances et un peu d’irritation…
Le même groupe possède pourtant une filiale qui s’appelle Docaposte, dédiée à la digitalisation et n’est pas la plus manchote dans certains de ses métiers. Cherchez l’erreur. Dans le même ordre d’idée, une de mes proches m’indiquait récemment qu’à l’appui de son dossier de demande de crédit, elle avait dû réunir plus de 75 pièces pour monter son dossier de financement d’un appartement. Pour découvrir que les revenus qu’elle tire de la location d’un appartement qu’elle possède à Budapest ne seraient de toute façon pas pris en compte. Pour quelle raison, nul ne le sait ni comprend, sauf à penser que des euros provenant de Hongrie n’ont pas la même saveur que ceux produits en France.
Simplifier pour enchanter, pour survivre, un certain nombre d’entrepreneurs se consacrent pourtant à une tâche formidable et pertinente : imaginer des services ou produits qui permettent aux entreprises, de toute taille de traverser la période compliquée que nous connaissons.
Les mois passés, le confinement qui a provoqué la fermeture de musées, de stations de ski, des cinémas… ont provoqué sur bon nombre d’entre nous un choc salutaire, comme celui que provoqua sur Paul Verlaine son séjour à la prison de Mons. Il en tira un de ses poèmes les plus connus et évocateurs : « Le ciel est par-dessus le toit, si bleu, si calme. Un arbre par-dessus le toit, berce sa palme (…) Qu’as-tu fait toi que voilà, pleurant sans cesse, dis, qu’as-tu fait toi que voilà, de ta jeunesse ? »
C’était en 1891. En-Contact consacre son dossier du mois à quelques solutions et entreprises qui aident faciliter le commerce, à simplifier les process. Ceux qui acceptent de mettre du sucre sur de la pâte à crêpe afin de faire tourner leur crêperie, de satisfaire leurs clients.
Le premier épisode de ce dossier est consacré aux entreprises facilitatrices du BtoB, et c’est à lire dans notre N°119, dès le 25 février !
Lire « Il n’y a pas qu’Amazon qui sait livrer vite et bien »