Le Club Med à Cefalu : la gentillesse au programme. Et le grand Bleu…
(Chapeau le Club Med !)
Qu’est ce qui ne se programme pas, ne se commande pas sur Booking ou Airbnb, ne se règle pas sur Apple Pay et fait du bien, tant de bien ? La gentillesse.
62 ans après qu’il y a installé des tentes et ensuite des cases, l’un des grands acteurs mondiaux du voyage et des vacances a tout changé en Sicile, à Cefalu, sauf l’essentiel : le cadre unique de la petite station balnéaire est demeuré ainsi que l’espace. Sur 15 hectares, sauf à être très compliqué, on peut à loisir installer sa serviette sur un coin de pelouse, plonger dans une piscine naturelle grande ou quasi comme une piscine olympique et rejoindre ensuite (même vers 15 heures !) le restaurant de grillades qui jouxte la crique. L’unité de lieu a du bon.
Le cinéphile se rappelle alors quelques scènes mythiques du Grand Bleu dont celle où Jean Reno déguste un plat de spaghettis à l’encre de seiche (je crois), mais surtout une autre, en début de film. Enzo y demande à Roberto, son assistant, de lui apporter ses palmes, sur un ton qui n’appelle pas vraiment la contradiction (Roberto, mio palmo).
A Cefalu -on peut vous le dire car on a vérifié- il y a le grand bleu, des villettas qui la surplombent et quantité de serveurs, moniteurs et de GO sincèrement attentionnés, sans cesse disposés à vous aider et assister. Leur grand nombre permet au vacancier de ne jamais attendre longtemps et lui procure un autre plaisir : celui d’entendre les accents chantants de toutes les langues pratiquées. Il y a aussi, pas loin, Palerme, Taormina et Erice, à portée de Fiat 500. Le Club Med s’est donc trompé : quand tout ceci est au programme, sans contraintes et sans portables qui sonnent tout le temps, ça vaut 6 Tridents, non ?
Le 28 juin, découvrez le récit de notre mystery-shopping au Club Med, dans le 7ème Cahier de l’Expérience Client, co-édité avec l’Opinion. Il sera consacré aux Must-Have de l’expérience client.
Par Manuel Jacquinet
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