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Check-up santé. Rendez-vous chez Zoï mais pas sur Doctolib

Publié le 13 mai 2025 à 10:00 par Magazine En-Contact
Check-up santé. Rendez-vous chez Zoï mais pas sur Doctolib

Un an et demi après l’ouverture de son centre à Paris, la start-up Zoï, spécialisée dans les check-up médicaux de luxe, connaît un vif succès croissant sans être encore rentable. Certaines entreprises, telles Veolia, Sanofi offrent ce check-up à certains de leurs salariés, malgré son prix : 3600 euros TTC.

Fondée par Paul Dupuy, Claude Dalle (décédé récemment) et Ismaël Emelien, Zoï propose à ses membres un parcours de tests médicaux dans un environnement haut de gamme, mêlant musique relaxante, lumière adaptative et équipements d’imagerie dernier cri. Le centre aurait suivi et accompagné plus de 2 000 membres depuis sa création. 

Un rendez-vous chez Zoï

Le modèle repose sur une consultation initiale de 4h30, suivie d’une restitution personnalisée et d’un accompagnement via une application pendant un an. Zoï revendique un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros sur sa première année, avec des prestations facturées 3 600 euros TTC par check-up, principalement auprès de grandes entreprises comme Sanofi et Veolia (60 % des membres sont issus du milieu professionnel).

La société souligne que 95 % de ses membres appliquent au moins une recommandation reçue, et 62 % constatent un impact positif sur leur vie. L’accent est mis sur le «mieux vivre» plutôt que sur la longévité.

Malgré sa croissance rapide (de 70 à 92 salariés, dont 48 soignants), Zoï n’est pas encore rentable et n’envisage pas de nouvelle levée de fonds Mais elle a récolté 20 millions d’euros en amorçage en 2021 auprès d’investisseurs prestigieux tels Jean Claude Marian (Orpea) Xavier Niel, Stéphane Bancel (Moderna) etc. 

L'expérience patients s'inspire des best practices de l'expérience client. 

Dans les cliniques, les CHU ou dans les instituts de soin, de nombreux chantiers ont été menés pour hausser le niveau de jeu en matière de parcours patients. L'ex- directrice des parcours patients au CHU de Nantes nous avait expliqué, voici cinq ans, la consistance et les difficultés sur ce type de questions dans un CHU. Lire ici l'interview de cette cadre passionnée. 

 

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