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A La Frette, c’est presque toujours la fête

Publié le 23 février 2021 à 09:59 par Magazine En-Contact
A La Frette, c’est presque toujours la fête

Décidément, il s’en passe des choses dans le Val d’Oise. Les consoles mythiques viennent y prendre une semi-retraite et le gratin de la scène rock mondiale adore y séjourner : Nick Cave, Feist, Marianne Faithfull. Même Gabriel Yared y laisse des souvenirs.

Les débuts de la Frette Studios. Par Pierre Lafitan, Guitare Magazine, 1983.

Quelques années à peine après sa création, tout est déjà inscrit et visible de ce qui va fonder le caractère si distinctif du studio La Frette. L’âme du lieu s’appelle OBL, Olivier Bloch-Lainé. Il est entouré de matériels incroyables, d’une nature enveloppante et de compagnons légendaires : Gabriel Yared, Georges Rodi, etc. Les moineaux sont aux premières loges.

Bonne Frette, Olivier !

 

Il y a du rêve dans l’air… Un village de carte postale : La Frette, surplombant la Seine, à un quart d’heure de Paris. Sur les hauteurs, une demeure de style, nichée dans un parc dûment ombragé. La classe ! Un portail imposant qui s’ouvre sans rechigner, à condition de taquiner le clavier d’un petit boîtier électronique (déjà le mariage de la tradition et du modernisme). à l’intérieur, de vastes pièces avec des disques un peu partout, des poufs accueillants, une cheminée qui crépite, un enfant qui se croit sur une piste cyclable. Au sous-sol et dans un local indépendant, le règne de la technologie la plus sophistiquée. Au service de la musique et du son. Le son OBL. Olivier Bloch-Lainé, si vous préférez. Le maître des lieux. Un passionné qui sait tout faire : jouer de la guitare, chanter, écrire, composer, arranger, produire, prendre le son, mixer. à la fois l’artiste et le technicien. Toujours à l’écoute des techniques nouvelles. C’est lui, par exemple, qui a introduit, le premier en France, le Fairlight.

Un des soucis d’Olivier Bloch-Lainé, une fois sa propriété de La Frette acquise, voilà deux ans, a été d’aménager dans ce cadre privilégié une structure sonore à sa façon, c’est-à-dire hyper-équipée. Laquelle a, tout naturellement, évolué techniquement au fil des mois, jusqu’à ce que l’idée d’un studio d’enregistrement professionnel trouve sa voie. Un studio professionnel certes, ouvert à la clientèle, mais pas un studio cherchant à tout prix la rentabilité, qui fonctionnerait en 3/8, à la chaîne, prenant tout ce qui se présente. Le cadre et la mentalité d’Olivier, de sa femme et de leurs amis ne s’y prêtent pas. Non, plutôt un studio intimiste, prônant d’abord la qualité à tous points de vue, favorisant la recherche musicale, stimulant la créativité. La preuve : le guitariste Michel Haumont enregistre ici un disque qui sortira à la rentrée, coproduit par Olivier Bloch-Lainé. Un choix courageux, en quelque sorte, et sincère, compte tenu des investissements entrepris pour proposer du matériel haut de gamme, qui doit être renouvelé au gré des innovations technologiques. Il faut croire que la sincérité finit par payer car, jusqu’à présent, le studio de La Frette est parvenu à équilibrer ses comptes. De grands noms, aussi, Philippe Chatel, Gibson Brothers, Gabriel Yared, Georges Rodi, Eddy Louiss, etc. l’ont fréquenté dès sa création, voilà un an et demi, appréciant son cadre, sa tranquillité et les performances de ses équipements. (…)

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Photo de Une : Au studio La Frette – © Edouard Jacquinet

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