« Pas de harcèlement téléphonique ? Pas de service » : après PayPal, Lyft épinglé la FCC
Aux Etats-Unis, où les circonvolutions relatives à la très difficile sélection d’un éventuel prestataire pour gérer des listes d’opposition au démarchage téléphoniques ont été dépassées depuis… douze ans avec la mise en place de la « do not call list », le gendarme des communications fait son travail. Et on peut saluer la ténacité des agents de la Federal Communications Commission (FCC), parce que lire, et parvenir à comprendre toutes les conditions générales (volontairement ?) imbuvables des stars de la nouvelle économie, sans doute élaborées par des armées d’avocats jésuites névrosés, c’est une performance. Après PayPal, c’est le service de VTC Lyft qui est pointé du doigt par la FCC. Le régulateur reproche au principal concurrent d’Uber d’avoir enfreint le fameux « Telephone Consumer Protection Act (TCPA) » en obligeant littéralement ses clients à accepter d’être harcelés au téléphone pour avoir le droit d’utiliser les services de transport proposés par la société. Premièrement, le client ne peut dans les faits que s’opposer aux SMS commerciaux… mais pas aux appels de télémarketing. Deuxièmement, quand cette opposition est signalée… le service n’est plus accessible, et aucune réservation ne peut être complétée. La FCC a donc donné un ultimatum de trente jours à Lyft pour mettre à jour ses conditions générales…. sous peine d’une amende de 16 000 dollars par infraction.