Merim choisi pour reprendre Payintech, le spécialiste du cashless et du bracelet connecté.
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Merim retenu pour la reprise de Payintech
En redressement judiciaire depuis plusieurs mois, la start-up française Payintech est reprise par le groupe Merim, spécialiste de la digitalisation des points de vente, très introduit dans le monde de la restauration rapide et à thème. Plus de 30 sociétés ont fait une offre de reprise de l’entreprise créée en 2013 par Bertrand Sylvestre-Boncheval et Jean-Rémi Kouchakji, qui est parvenue en quelques années à installer sa technologie propriétaire dans les parcs touristiques, le secteur de l’évènementiel et le tourisme. Ses bracelets connectés ont par exemple équipé et été retenus par Center Parcs ou le gestionnaire de la plage de la Baule, Veolia. Malgré deux levées de fonds et des références prestigieuses, l’entreprise a souffert du ralentissement lié aux évènements actuels. Sur les 30 offres initiales déposées, une dizaine avait été pré-listée et c’est le groupe Merim, basé notamment à Chateauroux et qui équipe Burger King, Hippopotamus, la Compagnie de Phalsbourg etc dont l’offre a été retenue. Nicolas Appert, président de Nerim Groupe s’est félicité de cette acquisition qui va permettre à l’entreprise de ” proposer un bouquet élargi de solutions pour améliorer les parcours clients et l’expérience d’achat sur sites”. Les deux fondateurs de Payintech devraient accompagner la reprise.
Le mariage annoncé d’un spécialiste de l’encaissement omni-canal XX *et de Symag, filiale de BNP Personal Finance, a fait l’objet d’une audience devant le tribunal de Grasse, Mercredi 3 mars
Diebold, Cashguard, Interway, Symag autant de sociétés inconnues du grand public mais qui jouent un rôle clé dans les parcours client et l’un des moments de vérité (moments of truth) de celui-ci, le paiement. Alors que de grands groupes investissent massivement sur les outils qui facilitent le paiement, fluidifient l’encaissement tel le paiement sans contact, c’est une audience intéressante qui s’est tenue, semaine passée, dans les Alpes Maritimes : assignée par son CSE (comité social et économique) l’une des plus grandes banques françaises, la BNP, manœuvre depuis quelques semaines pour céder sa filiale à l’une des sociétés bien connues dans l’encaissement omni-canal. Pourquoi cette audience et qu’est ce qui peut fonder cette cession d’une activité jugée essentielle par d’autres acteurs? Représentés par leur CSE, les deux cents salariés de l’entreprise -qui assure différentes prestations de services telles que la maintenance des TPE, les comptages de flux en magasins, l’installations de caisses enregistreuses- désirent obtenir plus d’informations sur la santé de l’entreprise annoncée comme le futur nouveau propriétaire ainsi que les projets de ce dernier. « Nous demandons depuis des semaines à obtenir des chiffres réels sur le nombre de salariés de XX, la santé de l’entreprise au sujet de laquelle, par le passé, de nombreuses informations ont circulé et c’est parce que nous ne les avons pas obtenues ou recueilli des données erronées que nous avons saisi le tribunal. Ce matin, un CSE extraordinaire n’a pas permis d’obtenir plus d’informations ». A suivre, les dirigeants de Symag n’ayant pas souhaité nous informer plus en détail.
Les TPE (terminaux de paiement électronique) au coeur des parcours clients, tout comme l’efficacité du service client des éditeurs de logiciels
Le patron de la Flûte Enchantée, avenue Mozart à Paris, Olivier Raybaud, boulanger bien connu, ne connait pas le nom de l’intégrateur qui lui installe sa caisse ou le dépanne sur un simple coup de fil à la hotline. Ce qu’il sait simplement, c’est que la dernière fois que son système d’encaissement Cashguard- qui permet de ne plus brasser de monnaie et s’est installé dans de très nombreuses boulangeries comme chez des milliers de commerçants – est tombé en rade, ça a été la panique. « On peut servir 700 clients sur un créneau horaire de quatre heures. Quand le TPE ou la caisse enregistreuse ne marche pas, ça monte vite en pression. C’est là qu’on comprend le sens du service et qu’on ne peste pas contre le prix de l’abonnement du TPE. Nous nous sommes d’ailleurs récemment équipés de nouveaux TPE, fournis par Yavin et qui sont remarquables”
Symag, comme ses concurrents, assure également d’autres fonctions stratégiques, comme le comptage des flux en boutiques et intervient dans ce cas comme intégrateur d’une solution bien connue du marché, ShopperTrak. Pourquoi donc, pour un établissement bancaire, abandonner un créneau et une activité qui démontre justement son sens du service ? Amazon dit et clame que tout ce qui est bon pour l’expérience client attache durablement un professionnel à son fournisseur. La Fnac vient de déclarer le service client grande priorité. SumUp rachète Tiller, Adyen vaut des milliards.. Selon la direction de Symag, qui a explicité ceci dans un mail à ses salariés, l’entreprise n’aurait pas la taille critique sur ce marché, bien occupé et très concurrentiel. “Jusque là, on comprend bien, indique le CSE, c’est la vie des entreprises mais nous désirons connaitre le plan et la vision de XX. Et comprendre l’urgence qu’il y a à concrétiser ceci, dans le contexte actuel”.
La SNCF s’appuie désormais sur un nouveau prestataire, en remplacement de BVA Mystery Shopping
Le Mystery Shopping n’est pas mort, qu’on se le dise et même si les trains sont moins nombreux à circuler et sont moins remplis, les filiales qui sont en charge de faire rouler les trains Ouigo, Inoui, ont à coeur de mesurer l’efficacité des plans d’action et de formation des personnels en contact avec le client. Dans le prochain numéro des Cahiers de l’expérience client, en mai, découvrez l’interview exclusive de Laurence Ternois, directrice de l’expérience client TGV et le récit de la collaboration qu’elle mène, depuis quelques mois avec Smice, un spécialiste innovant du Mystery Shopping, déjà évoqué dans nos colonnes. En fin d’année 2020, CRM Services a par ailleurs retenu Epsilon, filiale de Publicis, pour animer son programme de marketing relationnel.
*Notre magazine s’est engagée à ne pas mentionner la société concernée, compte tenu d’un différend judiciaire qui nous a opposés, fin 2019.
Par la rédaction d’En-Contact