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« Oh I wish, oh I wish you were here… » ce que les Pink Floyd nous ont appris de l’expérience client

Publié le 16 août 2016 à 07:34 par Magazine En-Contact
« Oh I wish, oh I wish you were here… » ce que les Pink Floyd nous ont appris de l’expérience client

pink-floyd-wih-you-were-here-768x758Il y a quarante ans, quasi jour pour jour, démarrait dans une rue de Londres l’enregistrement d’un album mythique, lequel, comme quelques autres albums de rock progressifs (voir à la fin de cet article) a changé ma vie.
Et vous avez le droit de vous en foutre royalement.

MAIS ….

Si vous êtes lecteur de ce magazine, et donc très certainement en charge de l’expérience client, du service client ou concerné par le digital… ou que vous lisez tout, ce qui est aussi une saine maladie.
Alors, aujourd’hui, 21 janvier, l’étude et la réécoute attentive de Wish you were here (l’album en question) doit faire partie de la to do list de votre journée quelle que soit la catégorie dans laquelle vous vous rangez, votre âge et votre inclinaison pour les digressions guitaristiques.

UX design

Wish you were here, comme tant d’autres albums des Pink Floyd, de Led Zeppelin, Wishbone Ash etc ne serait pas classé dans les 200 meilleurs albums de tous les temps, sans les photos de couverture et autres qui furent la marque d’Hipgnosis, studio de design de l’époque. Si vous rechignez à vous entourer de bons photographes, UX Designer, hésitez à emprunter des voies inédites, pensez-y. David Gilmour et son acolyte Roger Waters racontent qu’ils avaient toujours l’impression de payer des voyages à l’autre bout du monde aux gonzes de chez Hipgnosis mais… ils ne le regrettèrent pas.

Design sonore

Venetta Fields et Carlena Williams étaient à l’époque des choristes américaines, plutôt versées dans la soul… leurs chœurs donnent à quelques uns des passages de l’album une « flavour »unique.
Qu’a-t-on imaginé de mieux que la tessiture d’une voix pour créer une signature vocale, cette création d’émotion devenue le Graal en matière d’expérience client ?
Yehudi Menuhin et Stephane Grapelli enregistraient à l’époque dans le même studio et furent conviés pour des sessions, même si celles-ci ne figurent pas dans la version finale de l’album : il faut tenter beaucoup, expérimenter encore et encore pour arriver à la bonne copie et savoir aussi, saisir le hasard. Certains lieux facilitent ces rencontres : Abbey Road, South By Southwest… ou la Baule en septembre, pour Expérience Client / The French Forum.

Experience en magasin

David Gilmour n’est pas resté le meilleur pote de Roger Waters ; mais on s’en fout : son jeu de guitare est dans l’album une nouvelle fois une merveille de fluidité, et le recours à des bricolages techniques, sonores un autre aspect clef de l’album. N’importe quel vendeur de hi-fi s’est emparé de l’album puis de Dark Side of the Moon, le précédent opus des Floyd, pour démontrer que la technologie n’est pas l’ennemi de l’émotion. A eux seuls, ces deux albums ont révolutionné l’expérience client dans les magasins de hi-fi. Le web to store… Si vous êtes Chief Digital Officer, c’est un peu le sujet non ?
Car un disque qui contient autant de trucs essentiels liés à son métier, c’est une autorisation d’absence à lui seul, même si vous n’avez pas de RTT.

Expérience… en gare

Le morceau qui donne son titre à l’album parle, paraît-il, de l’absence de Syd Barret, le fondateur du groupe alors fou à lier. En résumé, c’est triste.
Welcome to the machine n’est pas, quand on lit les paroles de la chanson, un grand message d’amour ni de foi dans les machines, et la vie de robot.
La tonalité de Shine on you crazy diamond ? blues mineur, paraît-il, triste aussi.
Jusqu’à la conclusion de Wish you were here : « We’re just two lost souls, swimming in the fish bowl, year after year… Running over the same old ground, what have we found ? the same old fears ».
Alors ? Alors :
– On se saisit de son Pass Navigo, de son Vélib’, et on va tout droit chez le disquaire du coin pour acquérir Wish you were here : option 1.
– On file ensuite chez Devialet, fabricant français d’enceintes annoncées comme révolutionnaires mais pas vraiment à la portée de toutes les bourses, l’écouter et méditer sur le bonus qu’on n’a pas eu et qui aurait permis de se payer les Rolls Royce déclarées de l’expérience sonore : option 2 (c’est celle ou on travaille chez Uber et les boites qui font autant de pertes que de chiffre d’affaire mais bon, « the times they are a changin’» comme dit Dylan…).
– On expérimente l’achat en ligne d’un billet sur Eurostar pour aller enfin découvrir Abbey road, en espérant croiser David Gilmour – dont le dernier album comprend une reproduction du jingle sonore de la SNCF, suite à une expérience client… prolongée en France : option 3

Manuel Jacquinet
publié en janvier 2016, dans The Seamless Expérience Fanzine

Spécial 4ème édition de Expérience Client / The French Forum :
la musique et  la photographie  peuvent ils contribuer à l’expérience shopping, client dans les magasins, les hôtels, les musées, une Master class à suivre, lors de la 4 ème édition de Expérience Client / The French Forum 

On peut aussi tester, à ses risques et périls comme on le découvrira dans le prochain numéro de The Seamless Experience Fanzine, le click and collect de la Fnac (on est taquin avec la Fnac, mais c’est juste histoire de réveiller Katia H.) ; dans 99 cas sur cent ça marche !
Et ainsi compléter sa discothèque idéale avec :
In the court of the crimson king – King Crimson
Fox-trot – Genesis
Close to the edge – Yes

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