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Love Is Everywhere, de Laurent Bardainne

Publié le 23 juillet 2020 à 09:47 par Magazine En-Contact
Love Is Everywhere, de Laurent Bardainne

Il possède et adore sa Triumph TR6, présente dans l’un des clips associés à l’album, mais aussi et surtout, il joue du saxo et très bien ! L’album qu’il faut emmener cet été ? Celui de Laurent Bardainne, déjà bien connu comme co-fondateur de Poni Hoax.

Qu’est-ce qui vous a motivé à revenir à un album où vous jouez du saxo ?
Une espèce de sensation, je sentais que c’était le moment. J’avais fait un peu le tour. J’avais eu envie d’essayer la musique électronique, le rock. Mais je savais que le sax’ était mon premier amour. Je jouais beaucoup avec Thomas de Pourquery dans Supersonic et je me suis dit : c’est à mon tour maintenant de faire mon projet saxo.

Quelles ont été vos inspirations pour cet album ?
Je dirais un mélange entre John Coltrane et Marvin Gaye, James Brown et Albert Ayler.

Comment l’album est-il accueilli ?
Ça se passe très, très bien. J’en ai connu des flops, avec différentes formations mais là c’est vraiment, vraiment top. […] Il y a un vrai enthousiasme. Même de la part de mon institutrice ; que j’avais perdue de vue depuis 40 ans ! Des festivals aussi. Tout un ensemble de choses qui fait que la presse est très chaleureuse. Je suis très content.

Les distributeurs font-ils encore ce travail d’aller dénicher des artistes et d’essayer de les promouvoir ?
Je l’ignore. Quand j’ai sorti mon premier disque, la mise en bac, la promotion étaient des choses importantes. Aujourd’hui, être ajouté dans une playlist sur Spotify comme State Of Jazz est une vraie mise en avant. Ce sont les playlists qui font la pluie et le beau temps.

Votre disque dégage une réelle bonne humeur, de l’énergie et de l’émotion…
Je suis papa d’une petite fille de six ans avec laquelle je m’amuse beaucoup. Je m’éclate bien, j’ai moins de galères de vie. Je me considère comme heureux comme je ne l’ai jamais été ; j’avais envie de dégager ça dans la musique.

Vous avez navigué dans divers genres musicaux et  opéré des changements d’instrument (celui dont vous jouez ). Ce caractère un peu inclassable, cross-over nuit-il à une carrière ?
Ça nuit beaucoup à une « carrière »en effet.  Les gens en général préfèrent quand par exemple une personne fait du saxophone et du jazz, dans un certain style et n’en change pas. Alors que dans la vie, on bouge ; je regardais récemment Stanley Kubrick qui décide de faire un film de genre après un film de guerre. Dans le cinéma, ça ne pose pas de problème mais dans la musique, on a besoin de te ranger dans des cases. Pourquoi ? Je ne sais pas. J’ai arrêté de me poser des questions, sinon on ne s’en sort pas.

Photo de Une : Laurent Bardainne – © Agnes Dherbeys

 

 

 

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