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Le scandale du “Robocalls” secoue le Canada

Publié le 14 mars 2012 à 09:17 par Magazine En-Contact
Le scandale du “Robocalls” secoue le Canada

La commission électorale canadienne a indiqué vendredi 2 mars avoir reçu denombreuses plaintes de citoyens dans l’affaire dite du “Robocalls”, comme l’explique le Huffington Post Canada. Ce terme désigne des appels téléphoniques automatisés frauduleux qui auraient faussé les résultats des législatives en mai 2011.

Le Parti conservateur du Premier ministre Stephen Harper est suspecté par l’opposition d’avoir mis en place ce système de tromperie par téléphone. La commission électorale attendait d’avoir un nombre de plaintes significatifs pour ouvrir une enquête. Avec 31 000 témoignages, les soupçons de manipulation semblent se confirmer. La commission a déclaré vendredi qu’elle “procède à l’examen les plaintes et agira en conséquence”.

Des appels à l’abstention

D’après les plaignants, en mai 2011, des sympathisants du parti libéral, adversaire des conservateurs, ont reçu des appels automatiques les incitant à ne pas aller voter ou leur indiquant un changement d’adresse erroné de leur lieu de scrutin.

Les partis d’opposition en sont sûr, le parti conservateur est derrière cette manoeuvre. “Avec des plaintes de cette ampleur, cela montre bien qu’il y a eu sabotage de nos institutions démocratiques”, a affirmé Pat Martin, député du Nouveau parti démocratique.

En retour, le parti conservateur a accusé l’opposition de mener une “campagne de diffamation” contre lui. Le Premier ministre canadien Stephen Harper a indiqué “ne rien savoir de cette affaire” mais que le responsable, s’il y en a un, “devra en répondre devant la loi”. Une loi qui prévoit jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 5 000 dollars d’amende pour ce genre de fraude électorale

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