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Chocs acoustiques dans les centres d’appels : une start-up de Gentilly éradique le fléau.

Publié le 02 février 2017 à 14:54 par Magazine En-Contact
Chocs acoustiques dans les centres d’appels : une start-up de Gentilly éradique le fléau.

Véritable « maladie de l’amiante » des centres d’appels, les chocs acoustiques constituent un réel danger pour les millions de téléconseillers dans le monde, hot liners, qui passent leur vie au téléphone : il s’agirait de nuisances sonores similaires à des déflagrations qui parviendraient aux oreilles des salariés, sans que la cause précise en soit toujours bien identifiée. Les géants mondiaux des micro-casques pour call centers, Plantronics, Jabra ne sont pas diserts sur le sujet ; leurs réponses sur les affaires de ce type se sont limitées, lorsque des incidents survinrent chez British Telecom ou à la BNP, à une communication d’inspiration soviétique, période guerre froide, ou de type Charles Pasqua ( ex responsable de plateau au SACC , société anonyme Call Center, officine de résolution rapide des absences répétées).

Ça n’est pas à Santa Cruz, head-office mondial de Plantronics que la solution vient d’être trouvée, charmante bourgade au demeurant, mais à Gentilly, agglomération de la banlieue sud de Paris  où la pratique du surf est plus rare qu’à Santa-Cruz : un jeune virtuose, à peine âgé de 22 ans, Theo Lawrence y a mis au point un remède efficace : des gouttes à mettre dans les oreilles, combinée à trois pastilles à avaler toutes les 12 minutes. Le remède peut être pris, en post appel ou dans deux autres cas : dès lors que votre superviseur vous a mis une note moyenne en quality -monitoring ; et pour toutes les entreprises de plus de 50 salariés. Les chercheurs Tord Gustavsen-Kirskenston et Aaron Neville-Watts, de l’université de Malmö ont en effet publié dans la revue The Lancet une étude rafraichissante prouvant la corrélation entre l’apparition récurrente des chocs acoustiques et les environnements fortement cégétisés. Mais cette thèse fait l’objet de vifs débats que devrait arbitrer prochainement le professeur Lestanguay du label de choc acoustique responsable.

Posologie : c’est avec le comprimé Sticky Icky que démarre le “traitement” : le sentiment de gêne est immédiatement adouci grâce à la molécule soul blues combinée avec l’opiacée the hearts.  All Along est le deuxième comprimé recommandé ensuite si le stress perdure, ou dans le cas suivant : un casse-burnes ayant égaré son mot de passe et n’accédant plus de ce fait à son espace dédié est en ligne et vous incendie : “t’es où, Bamboula, espèce de macaque, à Tataouine encore ou en Guinée équatoriale ? peuvent pas les faire travailler en France ces abrutis de conseillers clientèle, je vais me désabonner, je vais me désabonner, je vais voter Marine … ». L’urgence s’impose alors : passer au stade supérieur avec une double incorporation rapide binoculaire de Heaven to me, lotion que n’aurait pas reniée JJ Cale dans ses dernières années à la Jolla.

 

C’est alors … une véritable addiction qui s’empare des jeunes patients, même en début de traitement : les pauses ne sont même plus prises, les agents font la queue devant l’infirmerie et les packs Theo Lawrence and the Hearts s’arrachent comme des bouteilles d’absinthe :

“Incroyable gémit Laura au service fid, je n’ai même plus peur de prendre les appels, du moment que je peux garder mon casque et m’envoyer une dose.” Quadragénaire en liberté conditionnelle, son superviseur Bertrand Delamarre , lâche laconiquement : “j’ai géré des call* (abréviation de call-centers en Anglais) dans le monde entier, en Roumanie, au Maroc, en Picardie même, j’ai vu les ravages du Glenfiddich sur les plateaux et de la fumette dans les travées. La pilule Theo Lawrence and The hearts c’est du Glenfiddich sans les effets secondaires, une potion redoutable. Les chocs acoustiques, électriques, faut vraiment pas en avoir peur, sont inévitables dans ce métier. Le sujet c’est de savoir d’où ça vient pour essayer de comprendre et d’éradiquer. Là, ce qui arrive dans les oreilles, ça vient du cœur, et contre ça, vous ne pouvez rien !”

Fondé à Gentilly par un jeune guitariste français – qui a également des attaches canadiennes – le “laboratoire” Theo Lawrence and the Hearts a inventé, depuis deux ans déjà, une molécule qui entend combattre les chocs acoustiques en diffusant des chocs électriques, de la soul blues de très grande qualité, authentique, sans adjuvant autre que de l’Orgamond dans les oreilles endommagées par la bouillie sonore et les plaintes des clients SFR, très nombreuses depuis deux ans. Le pack ne se délivre qu’en EP, à ce stade.

La rédaction d’En-Contact était à l’Elysées Montmartre, le lundi 30 au soir et a été bluffée. Retrouvez l’interview exclusive de Théo Lawrence dans le numéro 96 d’En-Contact.

Le professeur Patrick Dubreil du laboratoire CCA International, autorité de référence en matière de soul blues, devrait rendre son verdict dans les tous prochains jours pour délivrer l’agrément de mise sur le marché. Vous l’avez compris, l’agrément, nous, on l’a déjà donné et on prédit un énooooooorme succès à la start-up Théo Lawrence and The Hearts. Plus fort que le Mississippi, Gentilly !

NB : Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite

La rédaction En-Contact
 

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Crédit photo : © Edouard Jacquinet

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