Le magazine indépendant et international du BPO, du CRM et de l'expérience client.

Amazon rachète tout, mais pas colette… il reste la Maison Plisson, Merci, le Bon Marché…

Publié le 19 juillet 2017 à 08:33 par Magazine En-Contact
Amazon rachète tout, mais pas colette… il reste la Maison Plisson, Merci, le Bon Marché…

Non, nous ne parlons pas de l’intégrale en ebooks de l’auteure du Blé en herbe mais du concept store de luxe de la rue Saint-Honoré ouvert il y a peu plus de 20 ans, le 20 mars 1997 précisément, par Colette Rousseaux. Un communiqué de presse tombé le 12 juillet dernier informe en effet la foule – même si celle-ci n’a majoritairement jamais eu de quoi s’acheter quoique ce soit dans cette boutique – de la fermeture prochaine du magasin, le 20 décembre 2017, et ce quelques mois seulement après la fête d’anniversaire organisée au Musée des Arts Décoratifs. Symbole d’un « Paris qui pétille », devenu le lieu de passage obligatoire d’une myriade de touristes en quête de la perfect french touch pour la mode, la beauté, le design, les livres ou bien les objets high tech, colette était aussi bien l’objet de moqueries que de compliments. Karl Lagerfeld déclarait que colette était la seule boutique qu’il fréquentait.

Il y a peu de temps, Amazon  rachetait Whole Foods afin de s’implanter un peu plus concrètement dans le domaine de l’alimentation : étrange donc qu’ils n’aient pas été séduits par le célèbre « bar à eau » de colette, une première mondiale, au sous-sol du magasin et qui contribuait depuis plusieurs années à sa réputation. Pourquoi alors fermer boutique ? Le responsable presse de la boutique a indiqué que cette fermeture était motivée par le départ à la retraite de la fondatrice, en arguant que colette sans Colette, ce n’est vraiment pas la même chose. En-Contact a mené l’enquête, et révèle deux hypothèses qui semblent probables ? :
• Colette Rousseaux et sa fille auraient souhaité abandonner l’image de bobo parisien qui collait au lieu pour pouvoir ouvrir à la place un relais Emmaüs ou une épicerie solidaire, afin de favoriser la mixité sociale et de changer l’image du quartier.
• Depuis la canicule, le stock d’eau du bar à eaux a été sérieusement entamé, pris d’assaut par des Parisiens assoiffés. Des eaux millésimées ont été vendues, impossibles à remplacer dans un contexte très concurrentiel.

Nous vous laissons seuls juges… Il reste néanmoins le Bon Marché, Merci ou la Maison Plisson. Paris sera toujours Paris !

 

Par Justine Ferry

A lire aussi

Profitez d'un accès illimité au magazine En-contact pour moins de 3 € par semaine.
Abonnez-vous maintenant
×